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Extraits à venir sur Eclairages



Parmi les films dont nous mettrons des séquences en ligne prochainement :

Miss Mend, de Barnet et Ozep

Les mondes futurs, sur un scénario de HG Wells

Othello, d'Orson Welles

Le chevalier à la rose, de Robert Wiene

The dragon painter, avec Sessue Hayakawa






Covid-19 : tous vos droits. Tome 1 : La vaccination



Le Covid-19 a remis sur le devant de la scène les questions juridiques liées à la vaccination en général.

Le lecteur trouvera dans cet ouvrage les réponses à toutes ces questions, avec la réglementation et la jurisprudence concernant les vaccins contre le Coronavirus, l'hépatite B, la polio, le tétanos, la diphtérie etc.

L'Etat a-t-il le droit de rendre certaines vaccinations obligatoires ? Cela est-il compatible avec la Constitution française, la Convention européenne des droits de l'Homme, ou le respect de la vie privée ?

L'Etat a-t-il le droit d'inciter les gens à se faire vacciner ?

L'Etat peut-il être jugé responsable s'il persiste à imposer une vaccination qui provoque des effets secondaires graves dans un nombre anormalement élevé de cas ?

Quand une vaccination est légalement obligatoire, les rappels sont-ils obligatoires aussi ?

Un arrêté ministériel peut-il définir les contre-indications médicales reconnues pour une vaccination obligatoire ?

Si je ne fais pas administrer à mes enfants les vaccinations obligatoires, puis-je être condamné pénalement ?

Si mes enfants n'ont pas reçu les vaccins légalement obligatoires, a-t-on le droit de les refuser à l'école ou dans une crèche ?

La vaccination de nos enfants mineurs nécessite-t-elle l'autorisation des deux parents ? La règle est-elle la même pour le Covid-19 et pour d'autres maladies ?

Puis-je être déclaré inapte physiquement à une fonction publique si j'ai une contre-indication médicale à une vaccination obligatoire ?

Dans certains cas, peut-on être considéré comme inapte à un emploi si l'on se soustrait à une vaccination facultative ?

Si je refuse de recevoir un vaccin légalement obligatoire dans le cadre de mon travail, mon employeur a-t-il le droit de me licencier ?
La réponse est-elle la même pour tous les vaccins ?

Selon la jurisprudence, ma suspension suite à mon refus de subir le « vaccin Covid » légalement obligatoire, est-elle licite ?

Le passe « vaccinal » respecte-t-il la Convention européenne des droits de l'Homme ?

Si un vaccin légalement obligatoire dans le cadre de mon travail, me cause des dommages, puis-je faire reconnaître ce préjudice comme un accident du travail ?

Si je subis des dommages à cause d'une vaccination non obligatoire, puis-je obtenir des dommages-intérêts ?

Quelle procédure dois-je suivre pour obtenir réparation en cas de dommages vaccinaux ?
Qui est responsable : le professionnel de santé qui m'a vacciné, ou le fabricant du vaccin ?
Dans quels délais dois-je agir ?

Les proches d'une victime de dommages vaccinaux, ont-ils droit à des dommages-intérêts ?

Comment sont calculés les dommages-intérêts en cas de préjudice vaccinal ? La réparation est-elle forfaitaire, ou dépend-elle de chaque cas ?

Comment obtenir un dédommagement si je subis un préjudice à cause de l'une des valences d'un vaccin polyvalent ?

Si j'ai obtenu réparation pour des dommages vaccinaux, mais qu'ensuite, mon préjudice s'aggrave, puis-je demander une indemnisation pour cette aggravation ?

Quels critères les juges utilisent-ils pour décider si un vaccin est bien responsable d'une pathologie ? Faut-il que cette pathologie apparaisse dans un certain délai après l'injection ?

Les vaccins avec adjuvants aluminiques sont-ils autorisés ?

Si j'ai effectué ma « vaccination Covid » , suis-je quand même obligé de me soumettre aux confinements et couvre-feux ?

Dans certains cas, les autorités pourraient-elles infliger des amendes aux personnes n'ayant pas reçu le « vaccin Covid » ?

Les réponses à ces questions et à beaucoup d'autres, avec la législation en vigueur, les dispositions contenues dans la Convention européenne des droits de l'Homme, la Constitution française, le Code de la santé publique, le Code de déontologie médicale, le Code du travail, le Code civil ou le Code pénal, et les principes posés par plus de 270 décisions de la Cour de cassation, de conseils de prud'hommes, du Conseil d'Etat, de Cours administratives d'appel, des juridictions européennes et du Conseil constitutionnel.

En prime : la reproduction intégrale de décisions emblématiques du Conseil constitutionnel, de la Cour européenne des droits de l'Homme, de la Cour de Justice de l'Union Européenne, de la Cour de cassation et du Conseil d'Etat sur la vaccination des enfants, les vaccins polyvalents, le lien de causalité entre une injection et une pathologie, la responsabilité des professionnels de santé, le consentement du patient, l'accord ou non des deux parents pour la vaccination d'un mineur, ou encore les dommages provoqués par une vaccination obligatoire dans le cadre du travail.

Bonus : en intégralité, une Recommandation et trois Résolutions de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe sur les vaccinations et la santé publique.

Une étude complète sur le droit de la vaccination, indispensable pour tous les citoyens, les juristes, les avocats, les conseillers prud'hommes, les salariés soumis à une obligation vaccinale et leurs employeurs, les professionnels de santé, les parents, les victimes d'accidents vaccinaux, ou encore les militants associatifs.


Hédy Sellami n'est pas seulement le créateur d'Eclairages.
Diplômé en droit public et droit international, il a écrit pendant plusieurs années pour la rubrique juridique d'un hebdomadaire, et pour une revue mensuelle traitant de droit social.
Il a également rédigé des dossiers pour une maison d'édition spécialisée en droit du travail, ainsi que des articles juridiques pour un magazine et pour deux sites internet destinés au grand public.

Il connaît bien en particulier les problématiques liées aux libertés, au droit administratif, au droit social, au droit international.




Filmographie

Affiche du film The list of Adrian Messenger (Le dernier de la liste) de John Huston

Deux partitions pour une grève


Стачка (La grève, 1925) d'Eisenstein, peut être visionné en deux copies, avec deux musiques différentes.

L'une (ci-dessus) a été composée récemment par Pierre Jodlowski pour la cinémathèque de Toulouse. L'autre (ci-dessous) est constituée de morceaux signés Chostakovitch pour une restauration soviétique de 1969.

C'est l'occasion de constater à quel point l'accompagnement sonore d'un film muet en modifie la perception.






Pour la diffusion de films muets à la télévision publique



Quoi qu'en disent certains, la connaissance et la publication des films muets restent faibles, fragmentaires.

C'est particulièrement le cas des films français.

Voici qui est tout de même stupéfiant : on ne peut trouver en DVD qu'une infime minorité des oeuvres les plus marquantes signées par les cinéastes les plus célèbres : Gance, Dulac, L'Herbier, Antoine, Epstein (1) ...

Il faut parfois chercher chez des éditeurs étrangers pour dénicher une oeuvre !

Et ne parlons pas des réalisateurs davantage négligés encore : les Roussel, les Kemm, les Lion, les Hervil, les Poirier ...

N'est-il pas pour le moins étrange que ces cinégraphistes soient littéralement interdits d'antenne dans leur propre pays ?

Pour ne citer que ce seul exemple, combien de films signés Baroncelli la télévision française a-t-elle diffusés depuis qu'elle existe ?

Il ne serait pas scandaleux qu'une chaîne publique projette, ne serait-ce qu'une fois par mois, un film français muet.

Cela n'apparaîtrait tout de même pas disproportionné par rapport au nombre de gens intéressés, certes faible.

France 5 diffusant déjà des documentaires, France 3 le Cinéma de minuit, France 2 (irrégulièrement et très tard) le Ciné-club, France 4 pourrait être tenue de respecter ce minimum que l'on serait en droit d'attendre du service public.


(Notre illustration : Monte-Cristo (1929) de Fescourt : le crime dans l'auberge).




(1) ajouté le 29 mai 2014 : Epstein fait maintenant l'objet d'une édition en dvd.

(2) ajouté le 21 septembre 2018 : les programmes changeant constamment, France 5 diffuse actuellement - mais pour combien de temps ? - des classiques le lundi soir. Quant au ciné-club de France 2, il a été supprimé il y a bien longtemps … Cela étant, toujours pas de films muets en vue ... On peut se demander pourquoi la télévision publique ne passerait pas les films muets que l'on peut voir par exemple à la cinémathèque française ou à la Fondation Seydoux/Pathé; peut-être est-ce une question de droits ...


Jean Grémillon (1901-1959)



Jean Grémillon voulait être violoniste.

A l'âge de 19 ans, il monte de sa province à Paris, où il fait la Scola Cantorum, célèbre école de musique. Il y rencontre Charles Dullin, l'homme de théâtre, que, plus tard, il utilisera comme acteur.

Sa bifurcation vers le cinéma va s'opérer par le biais du piano : il est engagé comme pianiste accompagnateur au Max Linder, petite salle parisienne.

Finalement, c'est comme réalisateur qu'il se fera connaître.
De 1923 à 1926, il réalise une quinzaine de bandes, documentaires et films techniques.
En 1928, c'est son premier long métrage de fiction, Maldone, avec Dullin dans le rôle principal.

C'est surtout dans les années 30 que Jean Grémillon s'impose comme l'un des réalisateurs français les plus importants. Son nom reste attaché à des films tels que La petite Lise, Gueule d'amour, L'étrange monsieur Victor, Remorques.
Pour autant, il n'a jamais abandonné le court métrage documentaire. C'est d'ailleurs à ce genre qu'appartiennent ses derniers opus.

Il n'a jamais abandonné non plus la musique. A preuve, c'est lui, par exemple, qui a composé la musique de son film Le 6 juin à l'aube; lui, encore, qui a écrit le thème musical du film de René Clair, 14 Juillet.

Parallèlement, Grémillon a occupé des fonctions non strictement créatrices. En 1936, il va à Berlin (dont il reviendra deux ans plus tard) pour s'occuper des "co-productions" avec la firme allemande UFA. 1944 : il est nommé président de la cinémathèque. Enfin, en 1954, avec sa femme, il fonde les Films du Dauphin.

Il s'éteint le 29 novembre 1959.


Cette filmographie a été enrichie
le 16 juillet 2021 avec la fiche du film Maldone
le 5 septembre 2013 avec la fiche du film Lumière d'été
le 3 décembre 2012 avec un document d'époque sur Le printemps de la liberté
le 25 octobre 2012 avec un document d'époque sur Lumière d'été
le 17 juillet 2009 avec le générique, des photogrammes et un extrait de Remorques
le 26 juin 2007 avec le générique de Lumière d'été, tel qu'il apparaît au début du film.





De 1923 à 1926 : les courts métrages

Jean Grémillon

On retiendra notamment :



1923



L'électrification de la ligne Paris-Vierzon




Chartres

documentaire sur la cathédrale de Chartres, restauré en 1988, dans une copie teintée de 12 minutes.






1923-1925




L'éducation professionnelle des conducteurs de tramway




Le revêtement des routes




Photogénie mécanique (documentaire)





1926




La vie des travailleurs italiens en France (documentaire)




La croisière de l'Atalante (documentaire)




Tour au large (documentaire)






1928 : le premier long métrage de fiction

Affiche du film Maldone (1928) de Jean Grémillon
1928



Maldone


La société des Films Charles Dullin
Scénario : Alexandre Arnoux
Prises de vues : Georges Périnal
Décors : André Barsacq
Assistant : Georges Lacombe
Régisseur général : Georges Gallois
Régisseur technique : Jean Mamy
Sélection musicale réalisée par Jacques Brillouin et Marcel Delannoy. Thèmes originaux de Jacques Brillouin et Jean Grémillon. Et extraits d'oeuvres de Debussy, Maurice Jaubert, Erik Satie, Darius Milhaud, Arthur Honegger

Film distribué en France par P. J. de Venloo



Fiche du film Maldone, avec le résumé, le générique et un extrait






1929




Gardiens de phare

D'après un scénario de Jacques Feyder.

Avec :
Génica Athanassiou


Un homme s'installe avec son fils dans un phare dont ils sont les gardiens. Le second a été mordu par un chien et a la rage. Son état empire et il veut supprimer son père.





Son premier film parlant : La petite Lise

Affiche du film La petite Lise
1930



La petite Lise


Pathé-Natan présente
Alcover dans ...
La petite Lise
Production Natan filmée dans les studios Pathé-Natan
Scénario de Charles Spaak
Réalisé par Jean Grémillon
Opérateurs : Bachelet et Colas
Enregistreur de son : Archimbaud
Décorateur : Guy de Gastyne
Direction musicale : Roland Manuel
Assistant technique : Jacques Brillouin
Enregistré par procédé R.C.A. Photophone

Distribution :

Alcover : Berthier, le père bagnard
Nadia Sibirskaïa : la fille du bagnard, Lise Berthier
Bertheau : André
Mihalesco : l'usurier


Premier film parlant de Grémillon.

Un bagnard, qui avait tué sa femme, est libéré. Il pense pouvoir vivre enfin avec sa fille. Malheureusement, celle-ci et son fiancé ont été amenés à supprimer un usurier ...

L'un des films les plus intéressants de Grémillon.





1931-1935

Affiche du film Dainah la métisse
1931



Dainah la métisse

Gaumont.

Avec Habib Benglia et Charles Vanel.


Sur un paquebot, un couple, dont une métisse. Celle-ci semble habitée par une sorte de nostalgie et l'envie du grand large. Cela la mènera à la mort.
Dainah est encore l'un de ces personnages dont font partie aussi le Gabin de Remorques ou le Dullin de Maldone.


Le film aurait été mutilé et ne correspondrait pas du tout à ce qu'aurait voulu Grémillon.





1932



Pour un sou d'amour


Deux copains, dont l'un, riche et célèbre, voudrait se faire aimer pour lui-même et non pour son argent. Il tombe amoureux d'une jeune fille. Il teste ses sentiments en cachant sa véritable identité.




Le petit babouin (court-métrage)




1933



Gonzague ou l'accordeur (moyen métrage de 35 minutes environ)

Avec Carette.





1934



La dolorosa


Le moins que l'on puisse dire est qu'il ne s'agit pas de la meilleure oeuvre de Grémillon. Il faut supporter, pendant de longues minutes qui paraissent des heures, la même chanson sur des images elles-mêmes peu passionnantes. Une épreuve difficile.




1935



Centinella alerta

Le film n'a pas été achevé par Grémillon. Luis Buñuel fut le directeur de production et a collaboré au scénario.




Valse royale

Avec Renée Saint-Cyr, Mila Parély, Henri Garat.

Extrait à venir.





1936



Pattes de mouche

D'après une pièce de Roger Vitrac.

Avec Renée Saint-Cyr et Mila Parély.







1937 : Gueule d'amour

Affiche du film Gueule d'amour
bGueule d'amour

La société Sirius Films
Scénario et dialogues : Charles Spaak
D'après le roman d'André Beucler
Découpage : Jean Grémillon
Photographie : G. Rittau
Musique : L. Bruhne
Assistants du metteur en scène : Louis Daquin et Roger Blanc

Une production Raoul Ploquin de l'ACE
Enregistrée sur Klangfilm, copie sonore Eclair tirage

Avec :

[Jean Gabin
: Gueule d'amour
Mireille Balin : la femme entretenue dont Gueule d'amour s'entiche
René Lefèvre : l'ami de Gueule d'amour
Jane Marken : la patronne du bistrot

Un spahi (sorte de militaire) rencontre, par hasard, une femme dont il tombe amoureux. Mais elle est entretenue par un riche individu. Pour elle, le spahi ne compte pas. Et elle croit qu'il peut accepter de la partager avec le monsieur riche.

L'un des meilleurs films d'avant-guerre.


Résumé détaillé et extrait à venir.






1937 : L'étrange monsieur Victor

L'étrange monsieur Victor

Assistant : Louis Daquin

Avec :

Raimu : monsieur Victor
Madeleine Renaud : la femme de monsieur Victor
Pierre Blanchar : le cordonnier injustement accusé de meurtre
Andrex : un malfaiteur
Viviane Romance : la femme du cordonnier

Un commerçant respecté mène une double vie : en secret, il est aussi le chef d'une bande de malfaiteurs. Un jour, il tue l'un de ses complices. Et il laisse accuser un innocent à sa place ...

L'une des oeuvres les plus importantes de l'avant-guerre.
Avec un Raimu auquel Grémillon a confié là l'un de ses plus grands rôles.




Remorques

Affiche du film Remorques
1939-1941



Remorques


D'après le roman de Roger Vercel
Adaptation cinématographique : André Cayatte
Scénario et dialogues : Jacques Prévert
Assistant : Louis Daquin
Prise de vues : A. Thirard et L. Née
Montage : Yvonne Martin
Son : de Bretagne
Tourné dans les studios "Paris-Studios-Cinéma" à Billancourt
Musique : Roland Manuel; jouée sous la direction de Roger Désormières
Ce film a été réalisé avec le concours de la Maîtrise Artisanale de l'Industrie Cinématographique
MAIC
Union des Artisans Français

Avec :

Jean Gabin : le capitaine du remorqueur
Madeleine Renaud : la femme du capitaine
Michèle Morgan : la maîtresse du capitaine

Un capitaine de remorqueur, marié, fait la connaissance d'une jeune femme, dont il tombe amoureux.

Dans cette oeuvre, Gabin incarne un personnage dont les ancêtres sont le mari dans Maldone ou Dainah la métisse : il est habité par la soif de l'ailleurs ou de l'autre chose.

Le tournage du film fut interrompu, et repris pendant la guerre, en 1941.


Pour le générique, des photogrammes et un extrait de Remorques, cliquez ICI




1943 : Lumière d'été

Madeleine Robinson et Georges Marchal dans Lumière d'été (photogramme Hédy Sellami)
Lumière d'été


André Paulvé présente
Madeleine Renaud
Pierre Brasseur
Madeleine Robinson
et Paul Bernard dans
Lumière d'été
par Jean Grémillon
Scénario et dialogues de Jacques Prévert et Pierre Laroche
avec Georges Marchal
Léonce Corne
Charles Blavette
Jeanne Marken
Henri Pons
Gérard Lecomte
Marcel Levesque
et Aimos
Photographie de Louis Page
Opérateur : Roger Arrignon
Assistant-Réalisateur : Serge Vallin
Régie : Lucien Lippens
Montage : Louisette Hautecoeur
Son : Jean Monchablon et Paul Duvergé
Directeur technique : Fred Orain
Décors de Max Douy et Barsacq
Musique de Roland-Manuel
Orchestre sous la direction de Roger Désormière
Administrateur de la Production : Louis Wipf
Une Production André Paulvé
Tournée aux Studios de la Victorine à Nice
Enregistrement Western-Electric
Laboratoire Eclair
Distribuée par Discina Paris
Bordeaux-Lille-Lyon
Marseille-Toulouse


Pour ce film, Grémillon aurait, paraît-il, souhaité Michèle Morgan. Celle-ci étant indisponible, le rôle échut à Madeleine Robinson.


Madeleine Renaud est Cricri
Madeleine Robinson est Michèle
Pierre Brasseur est Roland
Paul Bernard est Patrice
Georges Marchal est Julien
Jeanne Marken est Louise Martinet (à noter que, dans d'autres génériques, madame Marken a pour prénom Jane, orthographié donc différemment)
Blavette est Vincent
Marcel Lévesque est monsieur Louis



Pour le résumé et un extrait de Lumière d'été : cliquez
ICI


Pour voir un document d'époque sur Lumière d'été : un Filmagazine de 1942 : cliquez ICI




1944 : Le ciel est à vous

Charles Vanel et Madeleine Renaud dans Le ciel est à vous
Le ciel est à vous


Films Raoul Ploquin

d'après un scénario d'Albert Valentin
adaptation et dialogue : Charles Spaak
images : Louis Page
opérateur : Roger Arrignon
décors : Max Douy, Colasson, Allan, André
ingénieur du son : Jean Putel
assistant du réalisateur : Serge Vallin
montage : Louisette Hautecoeur
photographie : Raymond Voinquel
musique : Roland Manuel
orchestre dirigé par Roger Désormière

Distribué par Consortium du Film
Une production Raoul Ploquin

Avec :

Madeleine Renaud : la femme qui va tenter un exploit aéronautique
Charles Vanel : le mari de l'aviatrice
Jean Debucourt : le professeur de piano

Un couple ordinaire bascule dans une véritable passion pour l'aviation. Ils tentent la grande aventure : le mari prépare un appareil avec lequel l'épouse va essayer de battre un record de traversée.


1946-1948

1946


Le 6 juin à l'aube

Documentaire d'une heure environ, consacré au débarquement en Normandie

La musique est de Jean Grémillon lui-même



1947-48


Le printemps de la liberté (inachevé)

Ce documentaire avait été commandé par le ministère de l'Education Nationale en prévision du centenaire de la Révolution de 1848. Alors que Grémillon travaillait sur ce projet depuis plus d'un an, le ministère décommanda, ayant décidé, finalement, de célébrer la mort de Chateaubriand (l'écrivain était décédé en 1848). Cependant, ce travail n'aurait pas été totalement perdu : une pièce de théâtre en a été tirée, ainsi qu'une pièce radiophonique.



Pour un document d'époque sur Le printemps de la liberté, cliquez ICI





1948 : Pattes blanches

Affiche du film Pattes blanches
Pattes blanches

Avec :
Paul Bernard : Pattes blanches
Suzy Delair : la garce
Michel Bouquet : le garçon qui est fou de la garce
Fernand Ledoux : le mari de la garce


Un homme détesté vit seul dans un château. On le surnomme Pattes blanches. Un jour, un habitant de la ville amène sa jeune femme, une créature qui n'est intéressée que par l'argent. Elle se met en tête de séduire le châtelain.



Les dix dernières années

Affiche du film L'amour d'une femme
1949


Les charmes de l'existence

documentaire de 12 minutes environ, consacré aux salons de peinture de la seconde moitié du 19e siècle et du début du 20e. Aurait été réalisé en collaboration avec Pierre Kast



1951


Les désastres de la guerre

documentaire de 20 minutes environ, que Grémillon n'a pas réalisé (le réalisateur est Pierre Kast), mais dont il a signé le scénario et le texte


L'étrange madame X

Filmsonor
Un film Claude Dolbert
D'après le scénario original de Marcel Maurette
Adaptation : Albert Valentin
Dialogues : Pierre Laroche
Musique : Vincent Scotto
Directeur de la photographie : Louis Page
Décors : Raymond Druart, assisté de Henri Schmitt
Assistant réalisateur : Pierre Chevalier
Cameraman : Jean M. Maillols
Montage : Louisette Hautecoeur
Directeur de production : Jean-M. Loutrel
Réalisé à Franstudio, Joinville-St. Maurice, enregistrement RCA, Laboratoires LTC ST-Cloud, truquages LAX
Ingénieur du son : Antoine Archaimbaud
Une production CODO Cinéma, Société générale de gestion cinématographique

Avec :

Michèle Morgan (habillée par Pierre Balmain) : la femme riche
Henri Vidal
Arlette Thomas
Louise Conte
Robert Vattier
Paul Barge
Maurice Escande

Un thème que Grémillon a traité plusieurs fois : la relation impossible entre deux êtres de milieux sociaux différents.

Un film raté. Même l'interprétation laisse à désirer : il suffit de constater de quelle atroce manière Michèle Morgan prononce qu'elle ne mettra plus jamais la robe offerte par son mari.


1952


Alchimie

documentaire de 7 minutes environ, faisant partie d'une Encyclopédie filmée à laquelle ont participé plusieurs réalisateurs


Astrologie ou le miroir de la vie

documentaire de 12 minutes environ faisant partie de l'Encyclopédie filmée précitée



1954


L'amour d'une femme

Scénario : Jean Grémillon
Musique : Henri Dutilleux
Prises de vues : Louis Page

Avec Micheline Presles, Gaby Morlay, Carette

Grémillon apparaîtrait dans le film : ce serait lui qui doublerait le curé disant un sermon

Le film n'aurait pas bénéficié de véritable sortie commerciale. Il ne serait sorti que dans de petites salles



Au coeur de l'Ile-de-France (documentaire)



1955


La maison aux images

documentaire de 20 minutes environ, consacré aux graveurs de Montmartre



1956


Haute lisse

documentaire de 15 minutes environ sur la manufacture des Gobelins



1959


André Masson et les quatre éléments

documentaire de 12 minutes environ sur le peintre André Masson



Hédy Sellami, eclairages.com.fr

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Image du film Bus stop (1956) de Joshua Logan


Eclairages est, à notre connaissance, le seul support à répertorier un aussi grand nombre de sites consacrés au septième art, qui plus est classés par thèmes, continents, pays, ordre alphabétique.

La page consacrée aux acteurs dont les noms vont de A à M, a été mise à jour le 12 mai 2021.









La banque Nemo, un film d'une brûlante actualité



Réalisé vers 1934, l'opus de Marguerite Viel retrace l'ascension sociale d'un arriviste qui ne recule devant aucune manoeuvre pour parvenir au sommet.

Ce n'est peut-être pas un chef-d'oeuvre, mais il est au moins une scène qu'il faut voir, aujourd'hui en 2013, tant elle paraît d'actualité : le conseil des ministres (notre extrait). A l'époque, cette scène, qui montre ces messieurs sous leur jour véritable, aurait d'ailleurs été censurée, coupée.

Certains prétendront que nous sommes dans la caricature : au contraire, il nous paraît que nous sommes encore au-dessous de la réalité, de notre réalité.

Toute ressemblance avec des personnages et des faits existant aujourd'hui constitue, sans doute, une coïncidence ...

Il n'empêche que l'on croirait entendre parler d'affaires actuelles, récentes, quand, par exemple, le président du Conseil rappelle au ministre des colonies qu'il a concédé des terrains à l'affairiste alors que ses subordonnés le lui avaient déconseillé; ou lorsque la question est posée de savoir comment le banquier véreux peut être en possession de documents qui auraient dû rester entre les mains du même ministre ...

Frappants échos encore avec la situation actuelle quand on rappelle au président du Conseil qu'il a plaidé pour le banquier il y a six mois ...

Aura-t-on la cruauté de remarquer aussi combien est ressemblant ce personnage d'imbécile qui tient à son poste parce qu'il est ministre pour la première fois, et depuis si peu de temps, alors qu'il était député depuis quinze ans ...

Oui, tout cela ressemble horriblement à ce qu'aujourd'hui, nous vivons en pire ...







Quand Kurosawa fait appel à Ravel



Le récit de la femme violentée dans 羅生門 (Rashomon) est accompagné d'une partition inspirée du célèbre Boléro.

Démonstration en images et en musique avec l'extrait du film et le final de l'opus ravélien.













29 de nos 801 extraits de films

Répertoire des films noirs américains



Eclairages met en ligne un répertoire des films noirs américains, classés par compagnie cinématographique et par ordre alphabétique.

Pour chaque film, le générique, le résumé, des photogrammes et un ou plusieurs extraits.

Le répertoire sera progressivement enrichi.












Columbia


International Pictures


Metro Goldwyn Mayer (MGM)


Paramount


RKO


Twentieth Century Fox


Universal


Warner Bros