Hédy Sellami présente
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Extraits à venir sur Eclairages



Parmi les films dont nous mettrons des séquences en ligne prochainement :

Miss Mend, de Barnet et Ozep

Les mondes futurs, sur un scénario de HG Wells

Othello, d'Orson Welles

Le chevalier à la rose, de Robert Wiene

The dragon painter, avec Sessue Hayakawa






Covid-19 : tous vos droits. Tome 1 : La vaccination



Le Covid-19 a remis sur le devant de la scène les questions juridiques liées à la vaccination en général.

Le lecteur trouvera dans cet ouvrage les réponses à toutes ces questions, avec la réglementation et la jurisprudence concernant les vaccins contre le Coronavirus, l'hépatite B, la polio, le tétanos, la diphtérie etc.

L'Etat a-t-il le droit de rendre certaines vaccinations obligatoires ? Cela est-il compatible avec la Constitution française, la Convention européenne des droits de l'Homme, ou le respect de la vie privée ?

L'Etat a-t-il le droit d'inciter les gens à se faire vacciner ?

L'Etat peut-il être jugé responsable s'il persiste à imposer une vaccination qui provoque des effets secondaires graves dans un nombre anormalement élevé de cas ?

Quand une vaccination est légalement obligatoire, les rappels sont-ils obligatoires aussi ?

Un arrêté ministériel peut-il définir les contre-indications médicales reconnues pour une vaccination obligatoire ?

Si je ne fais pas administrer à mes enfants les vaccinations obligatoires, puis-je être condamné pénalement ?

Si mes enfants n'ont pas reçu les vaccins légalement obligatoires, a-t-on le droit de les refuser à l'école ou dans une crèche ?

La vaccination de nos enfants mineurs nécessite-t-elle l'autorisation des deux parents ? La règle est-elle la même pour le Covid-19 et pour d'autres maladies ?

Puis-je être déclaré inapte physiquement à une fonction publique si j'ai une contre-indication médicale à une vaccination obligatoire ?

Dans certains cas, peut-on être considéré comme inapte à un emploi si l'on se soustrait à une vaccination facultative ?

Si je refuse de recevoir un vaccin légalement obligatoire dans le cadre de mon travail, mon employeur a-t-il le droit de me licencier ?
La réponse est-elle la même pour tous les vaccins ?

Selon la jurisprudence, ma suspension suite à mon refus de subir le « vaccin Covid » légalement obligatoire, est-elle licite ?

Le passe « vaccinal » respecte-t-il la Convention européenne des droits de l'Homme ?

Si un vaccin légalement obligatoire dans le cadre de mon travail, me cause des dommages, puis-je faire reconnaître ce préjudice comme un accident du travail ?

Si je subis des dommages à cause d'une vaccination non obligatoire, puis-je obtenir des dommages-intérêts ?

Quelle procédure dois-je suivre pour obtenir réparation en cas de dommages vaccinaux ?
Qui est responsable : le professionnel de santé qui m'a vacciné, ou le fabricant du vaccin ?
Dans quels délais dois-je agir ?

Les proches d'une victime de dommages vaccinaux, ont-ils droit à des dommages-intérêts ?

Comment sont calculés les dommages-intérêts en cas de préjudice vaccinal ? La réparation est-elle forfaitaire, ou dépend-elle de chaque cas ?

Comment obtenir un dédommagement si je subis un préjudice à cause de l'une des valences d'un vaccin polyvalent ?

Si j'ai obtenu réparation pour des dommages vaccinaux, mais qu'ensuite, mon préjudice s'aggrave, puis-je demander une indemnisation pour cette aggravation ?

Quels critères les juges utilisent-ils pour décider si un vaccin est bien responsable d'une pathologie ? Faut-il que cette pathologie apparaisse dans un certain délai après l'injection ?

Les vaccins avec adjuvants aluminiques sont-ils autorisés ?

Si j'ai effectué ma « vaccination Covid » , suis-je quand même obligé de me soumettre aux confinements et couvre-feux ?

Dans certains cas, les autorités pourraient-elles infliger des amendes aux personnes n'ayant pas reçu le « vaccin Covid » ?

Les réponses à ces questions et à beaucoup d'autres, avec la législation en vigueur, les dispositions contenues dans la Convention européenne des droits de l'Homme, la Constitution française, le Code de la santé publique, le Code de déontologie médicale, le Code du travail, le Code civil ou le Code pénal, et les principes posés par plus de 270 décisions de la Cour de cassation, de conseils de prud'hommes, du Conseil d'Etat, de Cours administratives d'appel, des juridictions européennes et du Conseil constitutionnel.

En prime : la reproduction intégrale de décisions emblématiques du Conseil constitutionnel, de la Cour européenne des droits de l'Homme, de la Cour de Justice de l'Union Européenne, de la Cour de cassation et du Conseil d'Etat sur la vaccination des enfants, les vaccins polyvalents, le lien de causalité entre une injection et une pathologie, la responsabilité des professionnels de santé, le consentement du patient, l'accord ou non des deux parents pour la vaccination d'un mineur, ou encore les dommages provoqués par une vaccination obligatoire dans le cadre du travail.

Bonus : en intégralité, une Recommandation et trois Résolutions de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe sur les vaccinations et la santé publique.

Une étude complète sur le droit de la vaccination, indispensable pour tous les citoyens, les juristes, les avocats, les conseillers prud'hommes, les salariés soumis à une obligation vaccinale et leurs employeurs, les professionnels de santé, les parents, les victimes d'accidents vaccinaux, ou encore les militants associatifs.


Hédy Sellami n'est pas seulement le créateur d'Eclairages.
Diplômé en droit public et droit international, il a écrit pendant plusieurs années pour la rubrique juridique d'un hebdomadaire, et pour une revue mensuelle traitant de droit social.
Il a également rédigé des dossiers pour une maison d'édition spécialisée en droit du travail, ainsi que des articles juridiques pour un magazine et pour deux sites internet destinés au grand public.

Il connaît bien en particulier les problématiques liées aux libertés, au droit administratif, au droit social, au droit international.




Filmographie

Affiche du film The list of Adrian Messenger (Le dernier de la liste) de John Huston

Deux partitions pour une grève


Стачка (La grève, 1925) d'Eisenstein, peut être visionné en deux copies, avec deux musiques différentes.

L'une (ci-dessus) a été composée récemment par Pierre Jodlowski pour la cinémathèque de Toulouse. L'autre (ci-dessous) est constituée de morceaux signés Chostakovitch pour une restauration soviétique de 1969.

C'est l'occasion de constater à quel point l'accompagnement sonore d'un film muet en modifie la perception.






Pour la diffusion de films muets à la télévision publique



Quoi qu'en disent certains, la connaissance et la publication des films muets restent faibles, fragmentaires.

C'est particulièrement le cas des films français.

Voici qui est tout de même stupéfiant : on ne peut trouver en DVD qu'une infime minorité des oeuvres les plus marquantes signées par les cinéastes les plus célèbres : Gance, Dulac, L'Herbier, Antoine, Epstein (1) ...

Il faut parfois chercher chez des éditeurs étrangers pour dénicher une oeuvre !

Et ne parlons pas des réalisateurs davantage négligés encore : les Roussel, les Kemm, les Lion, les Hervil, les Poirier ...

N'est-il pas pour le moins étrange que ces cinégraphistes soient littéralement interdits d'antenne dans leur propre pays ?

Pour ne citer que ce seul exemple, combien de films signés Baroncelli la télévision française a-t-elle diffusés depuis qu'elle existe ?

Il ne serait pas scandaleux qu'une chaîne publique projette, ne serait-ce qu'une fois par mois, un film français muet.

Cela n'apparaîtrait tout de même pas disproportionné par rapport au nombre de gens intéressés, certes faible.

France 5 diffusant déjà des documentaires, France 3 le Cinéma de minuit, France 2 (irrégulièrement et très tard) le Ciné-club, France 4 pourrait être tenue de respecter ce minimum que l'on serait en droit d'attendre du service public.


(Notre illustration : Monte-Cristo (1929) de Fescourt : le crime dans l'auberge).




(1) ajouté le 29 mai 2014 : Epstein fait maintenant l'objet d'une édition en dvd.

(2) ajouté le 21 septembre 2018 : les programmes changeant constamment, France 5 diffuse actuellement - mais pour combien de temps ? - des classiques le lundi soir. Quant au ciné-club de France 2, il a été supprimé il y a bien longtemps … Cela étant, toujours pas de films muets en vue ... On peut se demander pourquoi la télévision publique ne passerait pas les films muets que l'on peut voir par exemple à la cinémathèque française ou à la Fondation Seydoux/Pathé; peut-être est-ce une question de droits ...


George Cukor

Le metteur en scène américain George Cukor naît le 7 juillet 1899.

Il collabore à certains films sans être crédité au générique.
Puis, il devient l'un des réalisateurs les plus connus d'Hollywood.

Il meurt le 24 janvier 1983.

Vous trouverez ci-dessous sa filmographie complète, établie d'après les films qui furent projetés à la cinémathèque française lors de la rétrospective de 2006.
Pour les films que nous avons vus lors de cette rétrospective, nous donnons le scénario détaillé. Pour ceux que nous n'avons pas vus, ou que nous avons vus il y a longtemps, nous livrons un court résumé, ou une synthèse de résumés consultés ici ou là. Quand les sources sont contradictoires, peu explicites ou peu claires, nous ne mettons rien.

Quand des noms apparaissent en bleu, ce sont des liens sur lesquels vous pouvez cliquer.

Cette filmographie a été enrichie le 6 août 2020 avec la fiche du film My fair lady.



George Cukor : les films auxquels il a collaboré sans être mentionné au générique

Autant en emporte le vent, qui aurait été préparé essentiellement par Cukor et le producteur Selznick, et dont Cukor aurait tourné certaines scènes

1930



All quiet on the western front (A l'ouest, rien de nouveau) de Lewis Milestone (1895/1980)


George Cukor aurait participé à l'écriture des dialogues (mais le dialoguiste principal aurait été Maxwell Anderson). Il aurait même quelque peu participé à la réalisation. A vérifier.



1932


One hour with you (Une heure avec vous, également connu sous le titre Une heure près de toi) d'Ernst Lubitsch


Une production Ernst Lubitsch

Avec :

Maurice Chevalier : André Bertier, l'époux
Jeannette Mac Donald : Colette Bertier, l'épouse
Geneviève Tobin : Mitzi, l'amie de Colette, qui essaie d'avoir une aventure avec son mari André
Roland Young : le mari de Mitzi
Charles Ruggles : Adolph, qui est amoureux de Colette
Josephine Dunn : mademoiselle Martel


Cukor aurait commencé le film. Puis,
Lubitsch aurait repris la réalisation en main et aurait recommencé la plupart des scènes.


Résumé du film : Colette annonce à son mari André que son amie Mitzi est de passage. Mitzi est une garce qui veut à tout prix vivre une aventure avec André. Colette ne s'en aperçoit pas. André résiste à Mitzi mais finit par passer la nuit avec elle. Il l'avoue à sa femme. A la fin, Mitzi repart; André et Colette se réconcilient.
La particularité de cette niaiserie ringarde et pénible, est qu'à plusieurs reprises, Maurice Chevalier s'adresse directement au spectateur. Lui et Jeannette Mac Donald le font aussi à la fin.
Dans certaines scènes, les dialogues sont mi-parlés mi-chantés.



1939


The wizard of Oz (Le magicien d'Oz) de Victor Fleming

Avec :

Judy Garland


Cukor aurait commencé le film avant d'être remplacé par Victor Fleming (1889/1949).




b[Gone with the wind (Autant en emporte le vent), de Victor Fleming

Avec :

Vivien Leigh : Scarlett O'Hara
Clark Gable : Rhett Butler
Leslie Howard : Ashley Wilkes
Olivia de Havilland : Melanie Hamilton


Le film est signé Victor Fleming. Mais, il aurait été préparé principalement par le producteur David Selznick et par George Cukor. Ce dernier aurait tourné certaines scènes. Une fois congédié, il aurait continué à faire travailler Vivien Leigh pour son rôle, celui de Scarlett O'Hara.
Auraient également participé à la réalisation Sam Wood et William Cameron Menzies.


La guerre de Sécession sépare une jeune femme (incarnée par Vivien Leigh) de l'homme qu'elle aime (interprété par Clark Gable).



Fiche du film Gone with the wind (Autant en emporte le vent, 1939) de Victor Fleming




1944


I'll be seeing you (Etranges vacances), de William Dieterle

Avec :

Ginger Rogers : Mary Marshall
Joseph Cotten : Zachary Morgan
Shirley Temple : Barbara Marshall
John Derek : lieutenant Bruce


Film de William Dieterle (1893/1972) dont Cukor aurait tourné certaines scènes.




1947



Desire me (La femme de l'autre)


Selon certaines sources, Cukor aurait participé à la confection de ce film, sans être crédité au générique. D'autres cinéastes auraient travaillé sur ce film : Mervyn LeRoy, Jack Conway ou encore Victor Saville.




1960


Song without end (Le bal des adieux), de Charles Vidor

Avec :
Dirk Bogarde : Franz Liszt
Capucine : la princesse Carolyne
Geneviève Page : la comtesse Marie


Le film aurait été commencé par Charles Vidor (1900/1959). Après son décès, Cukor l'aurait terminé.
Il raconterait la vie du musicien Franz Liszt.




George Cukor : les films qu'il a signés comme réalisateur

1930


The royal family of Broadway, co-réalisé avec Cyril Gardner

Avec :

Fredric March : Tony Cavendish
Ina Claire : Julie Cavendish


Un comédien doit partir en tournée tandis que sa mère tombe malade



The virtuous sin, co-réalisé avec Louis Gasnier

Avec :

Kay Francis : Marya Ivanova Sablin
Walter Huston : Gregori Platoff
Paul Cavanagh : capitaine Orloff


En Russie, en 1917, une femme se sacrifie pour sauver la vie de son époux



Grumpy, co-réalisé avec Cyril Gardner

Avec :
Paul Cavanagh : Chamberlin Jarvis
Cyril Maude : Grumpy Bullivant
Philip Holmes : Ernest Heron
Frances Dade : Virginia Bullivant


Un avocat en retraite part à la recherche des cambrioleurs qui ont dérobé un bijou de grande valeur.



1931


Girls about town

Avec :
Kay Francis : Wanda Howard
Joël Mac Crea : Jim Baker



Tarnished lady

Avec :

Tallulah Bankhead : Nancy
Clive Brook : Norman Cravath, le financier qu'épouse Nancy
Phoebe Foster : Germaine


Nancy est amoureuse d'un écrivain sans le sou. Elle et sa mère n'ont pas d'argent. Aussi finit-elle par épouser un richissime financier, Norman Cravath, que convoitait également une de ses "amies", Germaine. Le ménage bat de l'aile et Nancy ne parvient pas à oublier son écrivain. Ce dernier, de son côté, flirte avec Germaine, qui peut lancer sa carrière dans les lettres. Un krach ruine Cravath. Le jour même, Nancy lui annonce qu'elle a décidé de le quitter. Il croit que sa ruine en est la raison, alors que Nancy l'ignorait. Elle se rend chez l'homme de lettres pour lui annoncer sa décision, pensant qu'ils pourront enfin vivre ensemble. Mais il la reçoit froidement et elle trouve Germaine dans une autre pièce. Elle se retrouve donc seule. Elle cherche du travail, sans en trouver. Elle sombre peu à peu vers les limites de la misère. Un soir, alors qu'elle déambule dans la rue, un ancien ami la reconnaît. Il la rejoint pour lui demander de ses nouvelles, mais voici qu'elle s'évanouit. On apprend qu'elle est enceinte de son époux. Elle fait jurer à son ami de taire le secret. Il lui procure un travail de vendeuse dans un magasin de mode pour personnes huppées. Un jour, deux clients particuliers se présentent : Cravath et Germaine. Celle-ci semble avoir été délaissée par l'écrivain et espère épouser enfin Cravath. Cependant, Nancy avait compris depuis un certain temps déjà qu'en fait, elle aimait Cravath. Elle souhaite retourner avec lui. Il doit choisir entre elle et Germaine. Avant même qu'il ne se prononce, Germaine a deviné qu'il aime Nancy; aussi s'efface-t-elle. Elle lui dit quelque chose comme : "I hope you will be very, very unhappy" ("J'espère que vous serez très, très malheureux"). Dans la dernière scène, Nancy amène son mari dans la chambre du bébé, et c'est ainsi qu'il apprend sa paternité.




1932


A bill of divorcement (Héritage)

RKO
Producteur exécutif : David O. Selznick
Scénario : Howard Estabrook et Harry Wagstaff Gribble

Avec :
John Barrymore : Hilary Fairfield
Katharine Hepburn : Sydney Fairfield
Paul Cavanagh : Gray Meredith


Sorti d'hôpital psychiatrique, un homme veut retrouver sa fille.




Une affiche du film What price Hollywood ?
What price Hollywood ?

Avec :
Constance Bennett : Mary Evans
Gregory Ratoff : Julius Saxe
Lowell Sherman : Max Carey


Une serveuse de restaurant devient vedette d'Hollywood. Sa vie est alors déchirée entre sa famille et sa carrière.




Affiche du film Rockabye, avec Constance Bennett
Rockabye


RKO-Pathé
Musical director : Max Steiner

Avec :
Constance Bennett : Judy, l'actrice de théâtre
Paul Lukas : De Sola, le manager de Judy
Joel Mac Crea : Jake Pell, l'auteur de la pièce de théâtre
Jobyna Howland : la mère de Judy
June Filmer : Elizabeth, surnommée Lilibeth, la petite fille que Judy voulait adopter
Walter Pidgeon : Al Howard (une toute petite apparition)


Le film commence par la déposition de Judy, célèbre actrice de théâtre, au procès intenté à un certain Al Howard, dont elle fut un temps la compagne. Ce témoignage est largement commenté par la presse. Aussi Lilibeth, toute petite fille que garde Judy et qu'elle voulait adopter, lui est-elle retirée : on juge que la mauvaise publicité faite à la comédienne nuirait à l'enfant. Pour oublier ce malheur, Judy part plusieurs mois en Europe. A son retour, elle décide d'interpréter le rôle féminin principal d'une pièce écrite par un dénommé Pell. Lui et l'actrice tombent amoureux. Mais Pell est marié. Certes, il est en instance de divorce. Toutefois, on apprend que son épouse attend un garçon, ce qu'elle avait caché. La mère de Pell demande à Judy de se sacrifier afin que le jeune homme retourne avec sa femme. Judy s'y résout. Elle se retrouve donc seule.
Ainsi, le film est construit sur deux pertes : au début, la comédienne se voit enlever la petite qu'elle adorait; à la fin, elle est séparée de l'homme qu'elle aimait.





Affiche du film Dinner at eight, de George Cukor
1933


Dinner at eight (Les invités de huit heures)

MGM
Producteur : David O. Selznick
Scénario : Frances Marion
Montage : Ben Lewis

Avec :

Jean Harlow : Kitty Packard
Wallace Berry : Dan Packard
Lionel Barrymore : Oliver Jordan
John Barrymore : Larry Renault
Edmund Lowe : docteur Wayne Talbot


Un dîner de notables.




Our betters

Avec :
Constance Bennett : Pearl
Phoebe Foster : la princesse
Anita Louise : Bessie, parente de Pearl
Gilbert Roland : Pepi, le gigolo de la vieille dame


L'histoire se situe en Angleterre, dans un milieu de gens riches et désoeuvrés (comme souvent chez Cukor ...).
Au début du film, Judy vient de se marier avec un aristocrate. Le jour même de la cérémonie, elle apprend qu'il en aime une autre (il ne l'a épousée que pour son argent). Ils vivent séparés. Judy et ses relations passent leur temps en parties, cocktails, et autres occupations captivantes. Nous ne sommes pas allé jusqu'au bout de ce film, tant il était passionnant ... Ce ne sont que bavardages à n'en plus finir.



Little women (Les quatre filles du docteur March)


RKO
Scénario : Sarah Y. Mason et Victor Heerman d'après le roman de Louisa May Alcott
Directeur de la photographie : Henry W. Gerrard
Musique : Max Steiner

Avec :
Samuel S. Hinds : le docteur March

Katharine Hepburn : Josephine March
Francis Dee b: Margaret March (surnommée Meg)
Joan Bennett : Amy March
Jean Parker : Elizabeth March (surnommée Beth)
Douglas Montgomery : Theodore Laurence (surnommé Laurie)
Paul Lukas : le professeur Fritz Bhaer


L'une des versions cinématographiques des Quatre filles du docteur March. Fiche du film à venir.




1934



The personal history, adventures, experience and observations of David Copperfield, the younger (David Copperfield)

MGM
Producteur : David O. Selznick
Scénario : Howard Estabrook et, non crédité, Lenore J. Coffee; d'après le roman de [Charles Dickens

Directeur de la photographie : Oliver T. Marsh
Montage : Robert Kern
Musique : Herbert Stothart
Avec :
Lionel Barrymore : Dan Peggotty
Maureen O'Sullivan : Dora Spenlow
W.C. Fields : Wilkins Micawber
Freddie Bartholomew : David Copperfield enfant
Frank Lawton : David Copperfield adulte


Fiche du film David Copperfield à venir.]b



La dame aux camélias
1935


Camille (Le roman de Marguerite Gautier)

MGM
Scénario : Frances Marion, Zoe Akins et James Hilton, d'après l'oeuvre d'Alexandre Dumas fils
Directeur de la photographie : Karl Freund
Avec :
Greta Garbo : Marguerite Gautier (la dame aux camélias)
Robert Taylor : Armand Duval
Lionel Barrymore : Monsieur Duval

Amours impossibles entre un homme du monde et une demi-mondaine.





Sylvia Scarlett

Avec :
Katharine Hepburn : Sylvia Scarlett
Cary Grant : Jimmy Monkley
Edmund Gwenn : Henry Scarlett

Une jeune femme est amenée à se déguiser en homme.



1936

Romeo and Juliet (Roméo et Juliette)

D'après Shakespeare, amour impossible entre un jeune homme et une demoiselle qui appartiennent à deux familles mortellement ennemies.



1938


Holiday (Vacances)

Avec :
Katharine Hepburn : Linda Seton
Cary Grant : Johnny Case
Doris Nolan : Julia Seton


George Cukor
1939


Women (Femmes)

MGM
Scénario : Francis Scott Fitzgerald
Directeur de la photographie : Oliver T. Marsh
Avec :
Joan Crawford : Crystal Allen
Norma Shearer : Mary Haines
Joan Fontaine madame John Day
Mary Boland : comtesse DeLave
Paulette Goddard : Miriam Aarons
Rosalind Russell : madame Howard Fowler


Les historiettes sentimentales de cinq femmes

Susan and God (Suzanne et ses idées)

Avec :
Joan Crawford: Susan Trexel
Fredric March : Barrie Trexel
Rita Quigley : Blossom, la fille de Susan et de Barrie
Rita Hayworth : Leonora Stubbs
Nigel Bruce : le mari de Leonora
Rose Hobart : Irene Burroughs

Susan vit séparée de son mari Barrie, alcoolique. Leur fille, Blossom, est en pension. Susan a adhéré à une sorte de secte. Elle prétend avoir rencontré Dieu et se croit en droit de faire la leçon à tout le monde. Elle ne cesse de prêcher l'amour pour autrui, le sacrifice de soi, la franchise, l'examen de conscience permanent. En réalité, elle est foncièrement égoïste. Elle n'aime même pas sa propre fille, dont elle repousse la tendresse. Elle voudrait obtenir le divorce, mais Barrie s'y oppose. Il finit par lui proposer un marché : si elle passe l'été avec lui et Blossom dans la maison qu'ils ont abandonnée depuis longtemps, et s'il boit ne serait-ce qu'une fois, il lui accordera le divorce. Susan accepte, sûre que son époux ne tiendra pas et qu'elle sera vite débarrassée. Tout l'été se passe sans que Barrie ne faiblisse. Les vacances étant terminées, Susan a préparé ses bagages : elle doit rejoindre la gourou de sa secte. Barrie, qui espérait qu'au bout du compte, elle resterait, part et s'enivre. Il demande en mariage une certaine Irene, qui l'aime depuis longtemps sans le dire. Mais voici qu'au dernier moment, Susan change d'avis : sur le point de prendre le train, elle demeure sur le quai de la gare et retourne chez elle. Lorsqu'elle apprend que Barrie et Irene doivent se marier, elle enrage. Elle avoue à une amie qu'auparavant elle n'était pas sincère et qu'elle a fini par voir clair en elle : elle veut vivre avec sa famille. Irene, qui a compris, se sacrifie : elle renonce à Barrie. Susan demande à son époux de ne pas l'abandonner. Ils vivront ensemble, avec leur fille Blossom.


George Cukor
Zaza

Avec :
Claudette Colbert : Zaza
Herbert Marshall : Dufresne

Une chanteuse de cabaret devient la maîtresse d'un aristocrate marié

George Cukor
1940


The Philadelphia story (Indiscrétions)

MGM
Producteur : Joseph L. Mankiewicz
Scénario : Donald Ogden Stewart
Directeur de la photographie : Joseph Ruttenberg
Musique : Franz Waxman
Avec :
Katharine Hepburn : Tracy Lord
Cary Grant : Dexter Haven
James Stewart : Mike Connor

Un journaliste doit interviewer une fille de famille à l'occasion de son mariage





Une affiche de A woman's face
1941


A woman's face (Il était une fois)

Avec :
Joan Crawford : Anna Holm, qui se fera appeler plus tard Ingrid Paulson
Melvyn Douglas : le docteur Segert
Conrad Veidt : Barring, qui veut éliminer son neveu Lars-Erik
Osa Massen : l'épouse de Segert
Albert Bassermann : le grand-père de Lars-Erik
Richard Nichols : Lars-Erik, l'enfant que son oncle veut éliminer afin d'hériter

L'action se situe en Suède. Au début, nous nous trouvons dans la salle d'audience d'un tribunal, à Stockholm. Une dénommée Anna Holm est jugée pour meurtre. Les témoins sont appelés à la barre. Chacun va devoir raconter ce qu'il sait. C'est ainsi que se reconstitue l'histoire, en flash-back.
Anna Holm, défigurée suite à un incendie, faisait partie d'une bande de maîtres chanteurs. Un jour, ils exigent d'une femme mariée 10 000 couronnes en échange de lettres échangées avec son ou ses amant(s). Anna se rend chez l'infidèle pour la transaction. Le mari, le docteur Segert, survient alors qu'on ne l'attendait pas. Anna se cache dans son cabinet médical. Elle se blesse et il l'entend. Voyant son visage, il lui propose de l'opérer. Le succès n'est pas garanti, mais, en cas de réussite, elle retrouvera une apparence normale. L'opération est un succès. Anna se sent revivre. Malheureusement, elle est sous la coupe d'un individu qu'elle croit aimer, Barring (il était le seul à ne pas la mépriser lorsqu'elle était encore défigurée). Il lui demande de s'introduire dans sa famille comme gouvernante de son neveu de quatre ans, Lars-Erik. Elle doit trouver un moyen pour le liquider (un faux accident, par exemple) afin que Barring se retrouve seul héritier de la fortune familiale. Anna accepte, à contre-coeur. Elle adopte un nouveau nom : Ingrid Paulson. Cependant, elle s'attache à l'enfant; le temps passe sans qu'elle ait rien tenté pour le supprimer. Barring la rejoint dans la demeure familiale afin de faire pression sur elle. Elle se retrouve également en présence de Segert, un ami des Barring. Segert devine que quelque chose de louche se trame. Il subodore même vaguement que la vie de l'enfant est en danger. Un jour, Anna emmène Lars-Erik en montagne; tous deux montent en téléphérique. Anna est écartelée entre la tentation d'éliminer le petit et la volonté de l'épargner. Elle finit par pousser le loquet qui ouvre la barrière de sécurité; toutefois, au bout du compte, elle le referme : elle a triomphé de ses mauvais démons. Toute la scène a été aperçue par Segert. Il somme Anna de choisir entre le Bien et le Mal. Un soir, Barring décide de s'occuper lui-même de Lars-Erik. Il saisit l'occasion d'une promenade en traîneaux pour prendre le gamin avec lui : il s'agit d'aller très vite et de provoquer un accident dans lequel Lars-Erik périsse. Anna comprend : elle et Segert, en traîneau, se lancent à la poursuite de Barring. Ce dernier les fouette lorsqu'ils arrivent à sa hauteur. Anna sort un pistolet et le tue. Segert monte dans le traîneau où se trouve encore l'enfant afin de stopper les chevaux.
Nous revoici dans la salle d'audience. La question qui se pose aux juges est de savoir si Anna a sauvé Lars-Erik spontanément ou parce qu'elle se savait devinée par Segert. Anna affirme pouvoir prouver son innocence au moyen d'une lettre qu'elle avait glissée dans un cadeau offert au grand-père de Lars-Erik. Or, cette lettre a disparu. Une vieille gouvernante des Barring, qui n'aimait pas Anna, reconnaît qu'elle avait trouvé la missive et l'avait subtilisée, sans savoir ce qu'elle contenait. Elle la remet au juge qui la lit : Anna y annonçait au grand-père son intention de se suicider et lui avouait tout. L'audience est suspendue. Pendant la suspension, Anna et Segert, qui, lors de son témoignage, avait déclaré aimer la jeune femme, décident de se marier. L'audience doit reprendre, et l'acquittement ne semble pas devoir faire de doute.

L'histoire est adaptée d'une oeuvre de Francis de Croisset. Cette oeuvre a été portée à l'écran au moins deux autres fois : en 1933, par Léonce Perret, avec Gaby Morlay dans le rôle principal; et en 1938 par Gustav Molander (1888/1973), avec Ingrid Bergman.

Pour notre étude sur les rapports entre les films de Perret et de Molander, d'une part, et La maison du docteur Edwardes d'Alfred Hitchcock, d'autre part, cliquez ICI

Pour notre étude complémentaire sur les rapports entre les oeuvres précédentes et A woman's face, cliquez ICI




Une affiche de A woman's face
Two-faced woman (La femme aux deux visages)

Scénario : George Oppenheimer, S.N. Behrman et Salka Viertel
Directeur de la photographie : Joseph Ruttenberg
Musique : Bronislau Kaper
Avec :
Greta Garbo : la monitrice de ski Karen et sa soi-disant soeur jumelle Katherine
Melvyn Douglas : Lawrence Blake (surnommé Larry), époux de la monitrice de ski
Constance Bennett : Griselda Vaughn, une amie de Larry

A peine arrivé dans une station de ski, un directeur de journal remarque une monitrice de ski, Karen. Il demande qu'elle lui donne des leçons particulières. Elle paraît distante, froide. Ce qui n'empêche pas que, le soir même, ils sont déjà mariés. Cependant, notre homme est rejoint par un collaborateur et une collaboratrice. Ces derniers le pressent de retourner à New-York pour s'occuper du journal. Vite convaincu, il se montre dès lors peu empressé auprès de son épouse, paraissant plus préoccupé par son canard. La monitrice de ski pensait qu'ils vivraient à la montagne, car il lui avait affirmé qu'il en avait assez de son existence à la ville. Mais monsieur change de discours : il entend bien que lui et sa femme s'installent à New-York. Au bout du compte, il part en ville et elle demeure à la montagne. Le temps passe; il lui envoie télégramme sur télégramme pour lui répéter qu'il va la rejoindre mais que, pour le moment, il ne peut pas; il y a toujours une raison pour l'en empêcher. Alors, elle décide de se rendre à New-York, mais sans qu'il le sache. Là, à la suite d'un malentendu, elle est amenée à se faire passer pour une soi-disant soeur jumelle, Katherine. Elle se met dans la peau de cette Katherine, qui est tout son contraire : alors qu'elle ne fume pas, ne boit pas, ne court pas les hommes, Katherine sort, boit, fume, danse, affole ces messieurs. Son mari, à qui elle fait donc croire qu'elle est Katherine, comprend immédiatement le subterfuge. Toutefois, il joue le jeu : il fait comme s'il était dupe. Il va jusqu'à demander à "Katherine" de l'épouser (alors qu'il est déjà marié à la soi-disant soeur, Karen). Finalement, il annonce qu'il va retrouver sa femme à la montagne, et demande à "Katherine" de l'accompagner. "Katherine" a juste le temps de le devancer pour arriver la première à la station de ski et se remettre dans la peau de la monitrice, Karen. Au bout du compte, elle avoue à son époux que "Katherine", c'est elle. Monsieur fait d'abord mine de ne pas la croire. A la fin du film, rien n'est résolu : on ignore où ils vivront, quelle vie ils mèneront, si l'épouse continuera d'être tantôt la sage Karen, tantôt la brûlante Katherine, si le mari lui-même ne s'inventera pas un frère jumeau (le film se conclut par une boutade lancée par l'époux : à sa femme qui l'appelle, il répond, certes en blaguant, quelque chose comme : I'm not Larry, I'm his twin brother (Je ne suis pas Larry, je suis son frère jumeau).



1942

Her cardboard lover

Avec :
Robert Taylor : Terry Trindale
George Sanders : Tony Barling
Norma Shearer : Consuelo Croyden

Une femme fait passer un individu pour son ex-amant





La flamme sacrée
Keeper of the flame (La flamme sacrée)

MGM
Scénario : Donald Ogden Stewart
Directeur de la photographie : William Daniels
Musique : Bronislau Kaper
Avec :
Katharine Hepburn : Christine Forrest, la veuve de Robert Forrest
Spencer Tracy : le journaliste Steven O'Malley
Margaret Wycherly : madame Forrest
Howard da Silva : Jason Richards
Richard Whorf : Clive Kerndon, le secrétaire de Forrest


Robert Forrest, considéré comme un héros et un défenseur des libertés, vient de mourir. Le journaliste O'Malley veut en savoir plus sur lui afin de lui consacrer un ouvrage. Il ne tarde pas à comprendre qu'un secret entoure le héros. La veuve de ce dernier, Christine, et le secrétaire, Kerndon, cachent quelque chose. Au bout du compte, Christine avoue à O'Malley que Robert était le contraire de ce qu'on croyait; en particulier, il montait une organisation fasciste. Un jour, elle l'a sciemment envoyé à la mort : elle ne l'a pas prévenu qu'un pont sur lequel il devait passer en voiture, était effondré; aussi son véhicule a-t-il sombré dans un gouffre. Finalement, Kerndon tue Christine et tente d'éliminer O'Malley. Celui-ci en réchappe. Il écrit un livre où il révèle toute la vérité sur Robert Forrest et rend hommage à Christine.




1944


Winged victory

L'histoire de pilotes de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale




Gaslight, remake d'un film anglais dont les producteurs s'acharnèrent à détruire toutes les copies
Gaslight (Hantise)

Scénario : John Van Druten
Directeur de la photographie : Joseph Ruttenberg
Musique : Bronislau Kaper
Avec :
Ingrid Bergman: Paula Alquist
Charles Boyer Gregory Anton
Joseph Cotten : Brian Cameron
Dame May Whitty : madame Thwaites
Angela Lansbury : Nancy Oliver

Cherchant à accréditer l'idée selon laquelle sa femme serait folle, un homme recourt notamment à la manoeuvre suivante : il fait semblant de s'absenter, puis regagne secrètement la maison, où il fait du bruit, perturbe le fonctionnement de l'éclairage etc. Lorsque son épouse raconte ce qui s'est passé, tout le monde pense qu'elle est perturbée.

Ce film est l'une des pires ignominies de l'industrie cinématographique : l'histoire avait déjà été portée à l'écran en 1940 par le réalisateur anglais (puis, plus tard, israélien) Thorold Dickinson (1903/1984). Les producteurs américains firent détruire les copies de cette première version, afin de pouvoir la plagier tranquillement. Malheureusement pour eux, au moins une copie fut sauvée.

1947

A double life (Othello)

Avec :
Ronald Colman : Anthony John
Signe Hasso : Brita
Shelley Winters : Pat Kroll
Edmond O'Brien : Bill Friend

Un comédien de théâtre s'identifie à Othello, le personnage de Shakespeare



1948

Edward my son (Edouard mon fils)

Avec :
Spencer Tracy : Arnold Boult
Deborah Kerr : Evelyn Boult
Ian Hunter : docteur Larry Woodhope

Grandeur et décadence d'une famille de grands bourgeois en Angleterre


1949


Adam's Rib (Madame porte la culotte)

MGM
Scénario : Ruth Gordon et Garson Kanin
Directeur de la photographie : George J. Folsey
Musique : Miklós Rózsa
Avec :
Katharine Hepburn : Amanda Bonner
Spencer Tracy : Adam Bonner
Judy Holliday : Doris Attinger
Tom Ewell : Warren Attinger
Jean Hagen : Beryl Caighn


Monsieur et madame sont avocats. Ils s'affrontent au sujet d'une affaire de tentative de crime à caractère passionnel.



1950


A life of her own (Ma vie à moi)

Avec :
Lana Turner : Lily Brannel James
Ray Milland : Steve Harleigh
Louis Calhern : Jim Leversoe, l'avocat de Steve
Barry Sullivan : Lee Gorrance
Ann Dvorak : Mary Ashlon

Lily quitte son patelin pour la grande ville afin d'y gagner sa vie comme mannequin. A l'agence, elle fait la connaissance de Mary, qui lui présente différents messieurs. Mary est déprimée : elle boit, se sent vieillir, voit son compagnon - Lee - se détourner d'elle. Elle a compris que Lee désire Lily, laquelle jure à Mary qu'elle ne lui volera pas son homme. Mary lui offre alors un objet en cadeau. Le lendemain matin, Lily apprend par le journal que Mary s'est jetée du haut de sa fenêtre.
Lily rencontre Steve, un homme d'affaires marié à une handicapée qui ne peut se déplacer qu'en fauteuil roulant. Steve et Lily deviennent amants. Un jour, Lily décide de dire la vérité à la femme de Steve; elle estime que ce dernier n'a pas à arrêter sa vie sous prétexte que son épouse, elle, ne peut plus vivre normalement. Toutefois, mise en présence de ladite épouse, Lily change d'avis. Elle et Steve décident de ne plus se revoir, Steve se devant à sa compagne légitime. Lily se retrouve donc seule. Un soir, elle erre dans les rues et se retrouve près de l'immeuble où habitait Mary et d'où elle s'est jetée. Justement, Lily a en main l'objet que Mary lui avait donné ce soir-là. Lily va-t-elle connaître le même sort que Mary ? Il semble qu'elle décide de se battre afin que la réponse soit négative, car elle casse l'objet.



Born yesterday (Comment l'esprit vient aux femmes)

Avec :
Judy Holliday : Emma Billie Dawn
William Holden : Paul Verrall
Broderick Crawford : Harry Brock

Un homme veut se servir de son épouse pour conclure une affaire. Refusant d'être ainsi utilisée, elle lui joue un tour.



1951


The marrying kind (Je retourne chez maman)

Avec :
Judy Holliday : Florence Keefer
Aldo Ray : Chester Keefer

un couple en voie de désagrégation, se retrouve en audience de conciliation



The model and the marriage broker

Avec :
Jeanne Crain : Kitty Bennett
Thelma Ritter : Mae Swasey
Helen Ford : Emmy
Scott Brady : Matt Hornbeck


Un entremetteur professionnel doit arranger un mariage



1952


Pat and Mike (Mademoiselle gagne-tout)

MGM
Scénario : Ruth Gordon et Garson Kanin
Directeur de la photographie : William Daniels
Musique : David Raskin
Avec :
Katharine Hepburn : Pat Pemberton (la femme qui se lance dans le sport)
Spencer Tracy : Mike Conovan
Aldo Ray : David Hucko
Charles Bronson : Henry Tasling (surnommé Hank)

Une femme se lance dans une carrière sportive



1953

It should happen to you (Une femme qui s'affiche)

Avec :
Judy Holliday : Gladys Glover
Peter Lawford : Evan Adams
Jack Lemmon : Pete Sheppard

Pour sa publicité, une femme loue un grand panneau d'affichage sur lequel elle fait mettre son portrait


The actress

Avec :
Spencer Tracy : Clinton Jones
Jean Simmons : Ruth Gordon Jones
Teresa Wright : Annie Jones
Anthony Perkins : Fred Whitmarsh

Une jeune fille veut devenir actrice.




A star is born
1954

A star is born (Une étoile est née)

Warner Bros
Scénario : Dorothy Parker, Robert Carson, Alan Campbell, Moss Hart
Directeur de la photographie : Sam Leavitt
Montage : Folmar Blangsted
Musique : Harold Arlen et, non crédité, Ray Heindorf
Paroles des chansons : Ira Gershwin
Avec :
Judy Garland : Esther Blodgett/Vicki Lester
James Mason : Norman Maine
Charles Bickford : Oliver Niles

Un vieil acteur (James Mason) découvre une jeune femme (Judy Garland) dont il fait une vedette, tandis que lui-même ne cesse de dégringoler.



1955


The Bhowani junction (La croisée des destins)

Avec :
Ava Gardner : Victoria Jones
Stewart Granger : colonel Rodney Savage

Au Pakistan, une métisse, mi-anglaise, mi-asiatique, est partagée entre son amour pour un officier britannique et son désir de voir son pays recouvrer son indépendance


1957


Les girls

Avec :

Gene Kelly

Histoires dans le milieu des danseuses de cabaret


Heller in pink tights (La diablesse en collants roses)

Avec :
Sophia Loren : Angela Rossini
Anthony Quinn : Tom Healy
Steve Forrest : Clint Mabry

Des acteurs ambulants au far-west


Wild is the wind (Car sauvage est le vent)

Avec :
Anna Magnani : Gioia
Anthony Quinn : Gino
Tony Franciosa : Bene

Un éleveur de moutons du Nevada (aux Etats-Unis), fait venir sa belle-soeur d'Italie et l'épouse


1960


Let's make love (Le milliardaire)



1962


The chapman report (Les liaisons coupables)

Avec :
Claire Bloom : Naomi Shields
Jane Fonda : Kathleen Barclay
Shelley Winters : Sarah Garnell
Efrem Zimbalist junior : Paul Radford

Un médecin étudie la sexualité féminine


Something's got to give

Film dont le tournage ne fut pas achevé, en raison du départ de Marilyn Monroe


1969


Justine

Avec :
Anouk Aimée : Justine
Anna Karina : Melissa
Dirk Bogarde : Pursewarden
Michael York : Darley
Philippe Noiret : Pombal

A la veille de la Seconde Guerre mondiale, une femme est mêlée à une affaire d'espionnage



1972


Travels with my aunt (Voyages avec ma tante)

une dame âgée emmène son neveu en voyage



1974


Love among the ruins (Il neige au printemps)

Avec :
Katharine Hepburn : Jessica Medlicott
Laurence Olivier : Sir Arthur Glanville-Jones

Film de télévision



1975


The blue bird (L'oiseau bleu)

Avec :
Liz Taylor : la reine de la lumière
Ava Gardner : la Luxure
Jane Fonda : la Nuit

Des enfants partent à la recherche d'un mythique oiseau bleu.



1979


The corn is green (Le blé est vert)

Avec :
Katharine Hepburn : Lilly Moffat
Patricia Hayes : madame Watty
Ian Saynor : Morgan Evans

Une enseignante pense avoir découvert un génie en la personne d'un villageois illettré



1981


Rich and famous (Riches et célèbres)

Deux femmes écrivains entrent en rivalité





Pour notre étude sur George Cukor, cliquez ICI




Hédy Sellami, eclairages.com.fr

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Image du film Bus stop (1956) de Joshua Logan


Eclairages est, à notre connaissance, le seul support à répertorier un aussi grand nombre de sites consacrés au septième art, qui plus est classés par thèmes, continents, pays, ordre alphabétique.

La page consacrée aux acteurs dont les noms vont de A à M, a été mise à jour le 12 mai 2021.









La banque Nemo, un film d'une brûlante actualité



Réalisé vers 1934, l'opus de Marguerite Viel retrace l'ascension sociale d'un arriviste qui ne recule devant aucune manoeuvre pour parvenir au sommet.

Ce n'est peut-être pas un chef-d'oeuvre, mais il est au moins une scène qu'il faut voir, aujourd'hui en 2013, tant elle paraît d'actualité : le conseil des ministres (notre extrait). A l'époque, cette scène, qui montre ces messieurs sous leur jour véritable, aurait d'ailleurs été censurée, coupée.

Certains prétendront que nous sommes dans la caricature : au contraire, il nous paraît que nous sommes encore au-dessous de la réalité, de notre réalité.

Toute ressemblance avec des personnages et des faits existant aujourd'hui constitue, sans doute, une coïncidence ...

Il n'empêche que l'on croirait entendre parler d'affaires actuelles, récentes, quand, par exemple, le président du Conseil rappelle au ministre des colonies qu'il a concédé des terrains à l'affairiste alors que ses subordonnés le lui avaient déconseillé; ou lorsque la question est posée de savoir comment le banquier véreux peut être en possession de documents qui auraient dû rester entre les mains du même ministre ...

Frappants échos encore avec la situation actuelle quand on rappelle au président du Conseil qu'il a plaidé pour le banquier il y a six mois ...

Aura-t-on la cruauté de remarquer aussi combien est ressemblant ce personnage d'imbécile qui tient à son poste parce qu'il est ministre pour la première fois, et depuis si peu de temps, alors qu'il était député depuis quinze ans ...

Oui, tout cela ressemble horriblement à ce qu'aujourd'hui, nous vivons en pire ...







Quand Kurosawa fait appel à Ravel



Le récit de la femme violentée dans 羅生門 (Rashomon) est accompagné d'une partition inspirée du célèbre Boléro.

Démonstration en images et en musique avec l'extrait du film et le final de l'opus ravélien.













29 de nos 800 extraits de films

Répertoire des films noirs américains



Eclairages met en ligne un répertoire des films noirs américains, classés par compagnie cinématographique et par ordre alphabétique.

Pour chaque film, le générique, le résumé, des photogrammes et un ou plusieurs extraits.

Le répertoire sera progressivement enrichi.












Columbia


International Pictures


Metro Goldwyn Mayer (MGM)


Paramount


RKO


Twentieth Century Fox


Universal


Warner Bros