Hédy Sellami présente
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Extraits à venir sur Eclairages



Parmi les films dont nous mettrons des séquences en ligne prochainement :

Miss Mend, de Barnet et Ozep

Les mondes futurs, sur un scénario de HG Wells

Othello, d'Orson Welles

Le chevalier à la rose, de Robert Wiene

The dragon painter, avec Sessue Hayakawa






Covid-19 : tous vos droits. Tome 1 : La vaccination



Le Covid-19 a remis sur le devant de la scène les questions juridiques liées à la vaccination en général.

Le lecteur trouvera dans cet ouvrage les réponses à toutes ces questions, avec la réglementation et la jurisprudence concernant les vaccins contre le Coronavirus, l'hépatite B, la polio, le tétanos, la diphtérie etc.

L'Etat a-t-il le droit de rendre certaines vaccinations obligatoires ? Cela est-il compatible avec la Constitution française, la Convention européenne des droits de l'Homme, ou le respect de la vie privée ?

L'Etat a-t-il le droit d'inciter les gens à se faire vacciner ?

L'Etat peut-il être jugé responsable s'il persiste à imposer une vaccination qui provoque des effets secondaires graves dans un nombre anormalement élevé de cas ?

Quand une vaccination est légalement obligatoire, les rappels sont-ils obligatoires aussi ?

Un arrêté ministériel peut-il définir les contre-indications médicales reconnues pour une vaccination obligatoire ?

Si je ne fais pas administrer à mes enfants les vaccinations obligatoires, puis-je être condamné pénalement ?

Si mes enfants n'ont pas reçu les vaccins légalement obligatoires, a-t-on le droit de les refuser à l'école ou dans une crèche ?

La vaccination de nos enfants mineurs nécessite-t-elle l'autorisation des deux parents ? La règle est-elle la même pour le Covid-19 et pour d'autres maladies ?

Puis-je être déclaré inapte physiquement à une fonction publique si j'ai une contre-indication médicale à une vaccination obligatoire ?

Dans certains cas, peut-on être considéré comme inapte à un emploi si l'on se soustrait à une vaccination facultative ?

Si je refuse de recevoir un vaccin légalement obligatoire dans le cadre de mon travail, mon employeur a-t-il le droit de me licencier ?
La réponse est-elle la même pour tous les vaccins ?

Selon la jurisprudence, ma suspension suite à mon refus de subir le « vaccin Covid » légalement obligatoire, est-elle licite ?

Le passe « vaccinal » respecte-t-il la Convention européenne des droits de l'Homme ?

Si un vaccin légalement obligatoire dans le cadre de mon travail, me cause des dommages, puis-je faire reconnaître ce préjudice comme un accident du travail ?

Si je subis des dommages à cause d'une vaccination non obligatoire, puis-je obtenir des dommages-intérêts ?

Quelle procédure dois-je suivre pour obtenir réparation en cas de dommages vaccinaux ?
Qui est responsable : le professionnel de santé qui m'a vacciné, ou le fabricant du vaccin ?
Dans quels délais dois-je agir ?

Les proches d'une victime de dommages vaccinaux, ont-ils droit à des dommages-intérêts ?

Comment sont calculés les dommages-intérêts en cas de préjudice vaccinal ? La réparation est-elle forfaitaire, ou dépend-elle de chaque cas ?

Comment obtenir un dédommagement si je subis un préjudice à cause de l'une des valences d'un vaccin polyvalent ?

Si j'ai obtenu réparation pour des dommages vaccinaux, mais qu'ensuite, mon préjudice s'aggrave, puis-je demander une indemnisation pour cette aggravation ?

Quels critères les juges utilisent-ils pour décider si un vaccin est bien responsable d'une pathologie ? Faut-il que cette pathologie apparaisse dans un certain délai après l'injection ?

Les vaccins avec adjuvants aluminiques sont-ils autorisés ?

Si j'ai effectué ma « vaccination Covid » , suis-je quand même obligé de me soumettre aux confinements et couvre-feux ?

Dans certains cas, les autorités pourraient-elles infliger des amendes aux personnes n'ayant pas reçu le « vaccin Covid » ?

Les réponses à ces questions et à beaucoup d'autres, avec la législation en vigueur, les dispositions contenues dans la Convention européenne des droits de l'Homme, la Constitution française, le Code de la santé publique, le Code de déontologie médicale, le Code du travail, le Code civil ou le Code pénal, et les principes posés par plus de 270 décisions de la Cour de cassation, de conseils de prud'hommes, du Conseil d'Etat, de Cours administratives d'appel, des juridictions européennes et du Conseil constitutionnel.

En prime : la reproduction intégrale de décisions emblématiques du Conseil constitutionnel, de la Cour européenne des droits de l'Homme, de la Cour de Justice de l'Union Européenne, de la Cour de cassation et du Conseil d'Etat sur la vaccination des enfants, les vaccins polyvalents, le lien de causalité entre une injection et une pathologie, la responsabilité des professionnels de santé, le consentement du patient, l'accord ou non des deux parents pour la vaccination d'un mineur, ou encore les dommages provoqués par une vaccination obligatoire dans le cadre du travail.

Bonus : en intégralité, une Recommandation et trois Résolutions de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe sur les vaccinations et la santé publique.

Une étude complète sur le droit de la vaccination, indispensable pour tous les citoyens, les juristes, les avocats, les conseillers prud'hommes, les salariés soumis à une obligation vaccinale et leurs employeurs, les professionnels de santé, les parents, les victimes d'accidents vaccinaux, ou encore les militants associatifs.


Hédy Sellami n'est pas seulement le créateur d'Eclairages.
Diplômé en droit public et droit international, il a écrit pendant plusieurs années pour la rubrique juridique d'un hebdomadaire, et pour une revue mensuelle traitant de droit social.
Il a également rédigé des dossiers pour une maison d'édition spécialisée en droit du travail, ainsi que des articles juridiques pour un magazine et pour deux sites internet destinés au grand public.

Il connaît bien en particulier les problématiques liées aux libertés, au droit administratif, au droit social, au droit international.




Filmographie

Affiche du film The list of Adrian Messenger (Le dernier de la liste) de John Huston

Deux partitions pour une grève


Стачка (La grève, 1925) d'Eisenstein, peut être visionné en deux copies, avec deux musiques différentes.

L'une (ci-dessus) a été composée récemment par Pierre Jodlowski pour la cinémathèque de Toulouse. L'autre (ci-dessous) est constituée de morceaux signés Chostakovitch pour une restauration soviétique de 1969.

C'est l'occasion de constater à quel point l'accompagnement sonore d'un film muet en modifie la perception.






Pour la diffusion de films muets à la télévision publique



Quoi qu'en disent certains, la connaissance et la publication des films muets restent faibles, fragmentaires.

C'est particulièrement le cas des films français.

Voici qui est tout de même stupéfiant : on ne peut trouver en DVD qu'une infime minorité des oeuvres les plus marquantes signées par les cinéastes les plus célèbres : Gance, Dulac, L'Herbier, Antoine, Epstein (1) ...

Il faut parfois chercher chez des éditeurs étrangers pour dénicher une oeuvre !

Et ne parlons pas des réalisateurs davantage négligés encore : les Roussel, les Kemm, les Lion, les Hervil, les Poirier ...

N'est-il pas pour le moins étrange que ces cinégraphistes soient littéralement interdits d'antenne dans leur propre pays ?

Pour ne citer que ce seul exemple, combien de films signés Baroncelli la télévision française a-t-elle diffusés depuis qu'elle existe ?

Il ne serait pas scandaleux qu'une chaîne publique projette, ne serait-ce qu'une fois par mois, un film français muet.

Cela n'apparaîtrait tout de même pas disproportionné par rapport au nombre de gens intéressés, certes faible.

France 5 diffusant déjà des documentaires, France 3 le Cinéma de minuit, France 2 (irrégulièrement et très tard) le Ciné-club, France 4 pourrait être tenue de respecter ce minimum que l'on serait en droit d'attendre du service public.


(Notre illustration : Monte-Cristo (1929) de Fescourt : le crime dans l'auberge).




(1) ajouté le 29 mai 2014 : Epstein fait maintenant l'objet d'une édition en dvd.

(2) ajouté le 21 septembre 2018 : les programmes changeant constamment, France 5 diffuse actuellement - mais pour combien de temps ? - des classiques le lundi soir. Quant au ciné-club de France 2, il a été supprimé il y a bien longtemps … Cela étant, toujours pas de films muets en vue ... On peut se demander pourquoi la télévision publique ne passerait pas les films muets que l'on peut voir par exemple à la cinémathèque française ou à la Fondation Seydoux/Pathé; peut-être est-ce une question de droits ...


King Vidor (1894/1982)



King Vidor était un réalisateur américain.

Il est né en 1894 et il est mort en 1982.

Vous trouverez ci-dessous une liste de films qu'il a réalisés. Elle est basée sur la rétrospective que la cinémathèque française lui consacra en 2007.

Pour les films que nous avons vus dans le cadre de cette rétrospective, nous fournissons le scénario détaillé (à ne pas lire intégralement si vous ne voulez pas connaître la fin avant d'avoir eu l'occasion de découvrir les oeuvres). Pour les films que nous avons vus il y a plus longtemps, nous donnons un résumé succinct. Enfin, nous préférons parler au conditionnel pour les oeuvres que nous n'avons pas visionnées.

Quand des noms apparaissent en bleu, ce sont des liens sur lesquels vous pouvez cliquer.

Cette filmographie a été enrichie le 18 août 2007 avec le générique du film Bird of paradise.





1918


Bud's recruit


Il s'agirait du premier épisode (le seul conservé) d'une série de dix réalisés par King Vidor.
L'histoire serait celle d'un garçon qui, pendant la Première Guerre mondiale, convaincrait son frère et sa mère antimilitaristes de soutenir l'effort de guerre américain. Ce reste d'une espèce de serial durerait à peu près 12 minutes.




1919


The other half

Avec :
Florence Vidor : Katherine Boone
Charles Meredith : Donald Trent
Zasu Pitts : Jennie Jones

Il s'agirait d'un homme qui déciderait de devenir ouvrier en usine pour travailler avec un ami rencontré pendant la guerre.





1920



The family honor (L'honneur du nom)

Avec :
Florence Vidor : mademoiselle Tucker
Roscoe Karns : le frère aîné des Tucker
Charles Meredith : Paul Curan, le fiancé de mademoiselle Tucker
Ben Alexander : le petit frère de mademoiselle Tucker
J.P. Lockney : Félix


L'action se situe à Pleasanton, petite cité des Etats-Unis.
Mademoiselle Tucker et son tout jeune frère sont rejoints dans la demeure ancestrale par leur frère aîné. Ils espèrent qu'il redressera la situation de la famille, ruinée. D'autant que celle-ci a consenti des sacrifices pour lui payer des études. Le garçon déçoit rapidement tous les espoirs. Il organise un jeu de roulette dans un tripot tenu par un certain Félix. Avec cela, pingre : lorsque sa soeur lui demande de l'argent pour régler sa note d'épicier, il refuse d'abord, puis finit par accepter, mais en grognant.
Un jour, pris par la passion du jeu, un jeune homme vole de l'argent à son employeur et le perd à la roulette. Il demande à Tucker de le lui rendre. Tucker refuse. Le jeune homme s'introduit alors dans la maison des Tucker pour cambrioler. Surpris, il est maîtrisé par Paul Curan, le fiancé de mademoiselle Tucker. Il déclare qu'il en est là à cause du frère; que, s'il ne récupère pas la somme dérobée à son employeur, il est perdu. Mademoiselle Tucker promet de trouver la somme; et, au bout du compte, c'est Paul qui débourse.
Plus tard, Paul et mademoiselle Tucker apprennent que la police va organiser une descente chez Félix. Ils courent prévenir Tucker afin qu'il s'enfuie. Mais les forces de l'ordre arrivent déjà. Tous trois se cachent dans une réserve. Pendant ce temps, Félix rafle les billets qui se trouvent dans le coffre, abat un policier et s'échappe. Par un malheureux concours de circonstances, Tucker passe pour le meurtrier. Lors de son procès, Félix l'accable, affirmant l'avoir vu tirer sur le policier. Heureusement, un témoin révèle que c'est Félix le coupable. Félix avoue. Tucker file à toute vitesse chez l'épicier : il se propose comme commis, car il a décidé de travailler. On nous fait donc comprendre qu'il s'est amendé.

Observations : la copie projetée à la cinémathèque française le 11 février 2007, est teintée; les intertitres sont en français.





The Jack-knife man (L'homme au couteau)

L'histoire serait celle d'un vieux marin qui recueillerait un enfant.





1921



Love never dies

Avec :
Lloyd Hughes : John Trott
Madge Bellamy : Tilly, qui épouse John
Joseph Bennett : Joel Eperson, jaloux de John et amoureux de Tilly
Claire Mac Dowell : Liz, la mère de John

L'action se situe à Ridgeville, petite cité des Etats-Unis.
John vit avec sa mère, Liz, mal vue de la bonne société. Il épouse Tilly, qui était courtisée, sans succès, par un certain Joel. Un jour, le père de Tilly apprend qui est la maman de John. Il force alors Tilly à se séparer de lui. John quitte Ridgeville, avec sa petite soeur, Dora. Leur train s'engage sur un pont à moitié effondré et dégringole dans une rivière. Ils s'en sortent indemnes. Désirant se faire une nouvelle identité, John affirme aux secours que deux de ses connaissances, John Trott et Dora Boyles, ont péri.
Les années ont passé. Dora est maintenant une jeune femme. John a réussi socialement. Il finit par rendre visite à sa mère, qui le croyait mort. Puis, à Tilly, qui lui montre l'enfant qu'elle a eu de lui (Tilly s'est, semble-t-il, remariée avec Joel, sans l'aimer). Lorsque John repart, Joel l'interpelle et le somme de disparaître à jamais. Il le menace avec un pistolet. John réussit à le désarmer. Il monte sur un radeau. Joel, lui, a sauté dans une barque et file vers les précipices, voulant en finir. Au péril de sa vie, John se dirige aussi vers les chutes d'eau pour le sauver. Lorsqu'il arrive à sa hauteur, Joel le frappe. Les deux hommes se battent, quand l'embarcation plonge. John est sauf. Joel expire après avoir lâché quelque chose comme : "J'ai dit au père de Tilly qui était ta mère. Ensuite, j'ai épousé Tilly. Pour moi, c'est terminé. Tilly est à toi" .


Observations : la version projetée à la cinémathèque française le 9 février 2007, dure à peu près une heure. Ne seraient-ce pas les vestiges d'un film, à l'origine, plus long ? Certains éléments sont peu explicites. Par exemple, comment Tilly peut-elle ignorer qui est la mère de John ? Au début, on nous fait comprendre qu'en réalité, Liz n'est pas sa vraie mère et que John ne le sait pas. On ne nous explique pas comment cela se fait, ni comment il se fait que lui et sa soeur n'ont pas le même nom : il s'appelle Trott, elle Boyles.





The sky pilot

L'histoire serait celle d'un prêtre qui travaillerait dans un ranch.




1922


Conquering the woman (La conquête d'une femme)

Avec :
Florence Vidor : Judith Stafford
Bert Sprotte : Tobias Stafford
Roscoe Karns : Shorty Thompson


L'histoire serait celle d'une femme qui souhaiterait épouser un comte; tandis que son père voudrait qu'elle épouse un cow-boy.




Peg o'my heart (Peg de mon coeur)

L'histoire serait celle d'une Américaine qui serait envoyée dans une famille anglaise, laquelle voudrait lui soutirer son argent.




1923


Three wise fools (La sagesse de trois vieux fous)

Avec :
Zasu Pitts : Mickey
Eleanor Boardman : Sydney Fairfield
Claude Gillingwater : Theodore Findley


Il s'agirait de trois vieux messieurs qui prendraient en charge la fille d'une ancienne amie.




1924



Happiness (Le bonheur en ménage)

Nous préférons ne pas mettre de résumé, ceux que nous avons consultés étant des plus succincts.





Wild oranges (Capricciosa)

Goldwyn

Avec :
Frank Mayo : John Voolfolk
Virginia Valli : Millie Stope
Charles A. Post : Tom Nicolas


Les premières images nous montrent John Voolfolk conduisant sa charrette si vite qu'à un tournant, sa femme tombe et meurt.
Pour tenter d'oublier, John sillonne la mer sur son petit bateau, avec un matelot pour unique compagnie. Un jour, il accoste sur un îlot, au large de la Floride. Cet îlot n'est habité que par trois personnes : le vieux Stope, malade, sa petite-fille Millie, et un bagnard évadé, Tom Nicolas. Ce Nicolas est une brute arriérée qui terrorise les Stope, tout en aimant Millie. Constatant que celle-ci s'intéresse d'un peu trop près à Voolfolk, il la menace. Il tente même de poignarder John, qui parvient heureusement à le maîtriser. Attiré par Millie, mais hanté par le souvenir de son épouse, Voolfolk quitte l'îlot. Avant d'y revenir, ne pouvant se résoudre à abandonner Millie. Ils s'avouent leur amour. Ils conviennent que, le soir, à l'insu de Nicolas, la jeune femme et son grand-père embarqueront sur le navire de John, qui les emportera bien loin. Hélas, Nicolas les surprend alors qu'ils s'apprêtent à sortir de leur maison. Il fait tomber violemment le vieux Stope, qui décède. Puis, il attache Millie sur un lit et la bâillonne. Inquiet du retard des Stope, Voolfolk se rend dans leur maison. Il se bat contre Nicolas, qu'il assomme plus ou moins. Tandis que la maison prend feu, il regagne son bateau avec Millie. Nicolas récupère le pistolet que Voolfolk a perdu dans la lutte. Il court vers la mer et tire, parvenant seulement à blesser le matelot. Cependant, un chien furieux (celui des Stope ?) rompt ses chaînes et se rue sur Nicolas. Ce dernier finit dans les flots, englouti à jamais.
Les dernières images nous montrent John, Millie et le matelot sur le bateau, tandis que Millie dit à peu près : Libre ! Libre ! Je suis enfin libre !


Observations : la copie projetée à la cinémathèque française le 22 février 2007, est teintée. Les intertitres sont en français.




Wine of youth

Avec :
Eleanor Boardman : Mary
Creighton Hale : Richard
James Morrison : Clinton
Johnnie Walker : William
William Haines : Hal


Le film raconterait trois histoires différentes, se situant à trois époques.

Fiche du film muet Wine of youth bientôt en ligne.




1925



Proud flesh (Fraternité)

Il s'agirait d'une jeune femme qui hésiterait entre deux hommes.




The big parade (La grande parade)

Avec :
Renée Adorée : Mélisande
John Gilbert : James Apperson


L'action se situe pendant la Première Guerre mondiale, en France.


Fiche du film muet La grande parade bientôt en ligne.




1926



La bohême

Metro Goldwyn Mayer
Avec :
Lilian Gish : Mimi

John Gilbert b[: Rodolphe
Roy d'Arcy : le vicomte Paul
Renée Adorée : Musette


L'action se situe à Paris, au 19e siècle. Elle commence en hiver.
Rodolphe est écrivain. Il vit dans un appartement au Quartier latin, avec d'autres artistes (un peintre, un musicien). Ils rêvent de gloire, mais, pour l'instant, ils n'ont pas d'argent. Ils ont du mal à payer le loyer et ne peuvent pas toujours manger.
Une voisine, Mimi, est également dans la misère. Elle confectionne des broderies, chez elle, tout en grelottant, car son atelier n'est pas chauffé. Comme elle n'a pas pu verser son loyer, le propriétaire la chasse. Au moment où elle s'apprête à quitter les lieux, Rodolphe et ses amis la retiennent et l'invitent même au dîner dont Musette, une autre habitante de l'immeuble, fait les frais (Musette, elle, vit bien).
Le temps a passé. Rodolphe est toujours sur l'écriture d'une pièce de théâtre. Mimi travaille toujours à son compte chez elle comme brodeuse, jour et nuit. En effet, un éditeur auquel Rodolphe vendait un article de journal de temps en temps, ne veut plus de ces articles. Mimi, qui les lui portait, fait croire à Rodolphe qu'ils sont toujours pris; elle donne à Rodolphe l'argent qui provient, non pas en réalité de cette soi-disant vente, mais de son activité à elle.
Cependant, un noble, le vicomte Paul, s'est entiché de Mimi. Il lui rend parfois visite sous prétexte de lui commander des broderies. Jaloux, Rodolphe ne supporte pas ces visites. L'aristocrate finit par dire à Mimi qu'étant très influent, il pourrait inciter un directeur de théâtre à monter la pièce que Rodolphe a enfin achevée. Mimi doit accepter de passer la soirée avec lui au théâtre, sans Rodolphe (qui ne veut pas de l'aide du vicomte). Lorsque Mimi rentre, Rodolphe lui fait une scène : il a appris que ses articles ne lui sont pas achetés et il accuse Mimi de lui donner de l'argent qu'elle aurait, en somme, gagné salement avec le vicomte. Elle lui avoue alors qu'elle paie en travaillant y compris la nuit. Il se laisse convaincre. Mais, il aperçoit la robe avec laquelle Mimi est allée au théâtre, et, aux pieds de Mimi, les souliers chics qu'elle n'a pas eu le temps d'enlever et qu'elle cachait tant bien que mal. Rodolphe traite Mimi de menteuse et s'en va. Elle se traîne à ses pieds et s'évanouit (depuis longtemps déjà, elle est malade). Il revient sur ses pas et la porte sur le lit. Il va chercher un médecin. Lorsqu'ils arrivent, Mimi a disparu : elle a écrit un message : elle préfère laisser Rodolphe seul et libre.
Rodolphe a perdu la trace de Mimi. Elle trime comme ouvrière en manufacture, dans un quartier pauvre.
La pièce de Rodolphe a enfin été jouée : c'est un triomphe. Appelé sur scène, il dédie sa pièce à l'absente, Mimi. Lui et ses amis rentrent à l'atelier et festoient. Dans un accès de désespoir, Rodolphe crie : Mimi ! Mimi ! Il semble que, comme par télépathie, Mimi l'entende : alitée à l'infirmerie de la manufacture (elle s'est écroulée en plein travail), elle trouve la force de se lever. Elle parvient à gagner l'immeuble où elle habitait et où vit toujours Rodolphe. Les concierges la transportent dans l'atelier où elle brodait et alertent Rodolphe. Rodolphe retrouve donc enfin sa Mimi. Il s'absente pour aller chercher un médecin. Lorsqu'il revient, Mimi est morte.





Bartlebys the magnificent

Ce film serait perdu.




1928


The patsy (Une gamine charmante)

Avec :
Marion Davies : Patricia Harrington


L'histoire serait celle d'une jeune femme qui tenterait de ravir son fiancé à sa soeur.




Show people (Mirages)

Metro Goldwyn Mayer
A King Vidor Production (une production King Vidor)
A Marion Davies Production directed by King Vidor (une production Marion Davies. Réalisation : King Vidor)

Avec :
Marion Davies : Peggy Pepper, qui, plus tard, se fera appeler Patricia Pepoire. En outre, à Hollywood, Peggy aperçoit Marion Davies elle-même, qui joue alors son propre personnage
William Haines : Billy Boone
Paul Ralli : l'acteur André
Plusieurs personnalités du cinéma apparaissent, incarnant leur propre personnage; entre autres : Douglas Fairbanks, Charlie Chaplin, John Gilbert, King Vidor


Peggy Pepper se rend à Hollywood avec son père pour devenir actrice. Un jeune acteur de burlesques, Billy Boone, la prend sous son aile. Il la fait débuter dans une bande comique où elle reçoit de l'eau au visage, effectue une course-poursuite sur un cochon etc. Un producteur la remarque et lui offre un contrat pour des rôles (pseudo-)dramatiques. Les routes de Peggy et de Billy se séparent donc.
Le temps passe. Peggy a pris un nouveau nom : Patricia Pepoire. Elle méprise maintenant Billy et ceux avec qui elle jouait à ses débuts, tout comme le cinéma qu'ils incarnent. Elle doit se marier avec son partenaire à l'écran, André, jeune premier infatué de lui-même. Pourtant, le jour du mariage, elle y renonce : car, s'étant invité, Billy provoque une scène qui agit sur Peggy comme un choc salutaire.
Dans la dernière séquence, Peggy est sur un tournage avec King Vidor. Elle l'a convaincu d'embaucher Billy, qui ignore qu'il jouera avec elle. Il le découvre en plein tournage. Ils s'étreignent alors, bien plus passionnément que ne le prévoit le scénario.





The crowd (La foule)

Avec :
Eleanor Boardman : Mary
James Murray : John Sims
Bert Roach : Bert


L'histoire d'un homme qui croit pouvoir vivre autrement que ses congénères, mais qui, finalement, restera un anonyme à l'image de millions d'autres anonymes.

Fiche du film The crowd bientôt en ligne.]b


Nos observations sur les rapports entre La foule et un film peu connu d'Ingmar Bergman, Ville portuaire




Affiche du film Hallelujah

1929


Hallelujah !

Avec :
Nina Mae Mac Kinney : Chick
Daniel L. Haynes : Zekial Johnson
William Fountaine : Hot Shot


Il s'agirait d'un paysan qui tomberait amoureux d'une garce. La particularité de ce film réside en ce que les interprètes sont Noirs.






1930


Billy the kid (Billy le kid)

Avec :
Wallace Beery : le shérif Pat Garrett
John Mack Brown : William H. Bonney, dit Billy le Kid


Il s'agirait d'un western mettant en scène le fameux hors-la-loi.




Dulcy

Film qui, si nous avons bien saisi, serait également connu sous le titre Not so dumb.

Avec :
Marion Davies : Dulcinea Parker, surnommée Dulcy

Nous préférons ne pas mettre de résumé, ceux que nous avons consultés étant des plus succincts.





Affiche du film Street scene, de King Vidor

1931


Street scene

Avec :
Sylvia Sidney : Rose Maurrant
Walter Miller : Bert Easter


L'action se situerait dans les bas-fonds de New-York, avec son lot de miséreux.




Affiche du film The champ, avec Wallace Beery
The champ (Le champion)


Metro Goldwyn Mayer
A King Vidor Production (une production King Vidor)
Art director (directeur artistique) : Cedric Gibbons
Avec :
Jackie Cooper : Dink Purcell, surnommé Dinkie
Wallace Beery : Andy Purcell, ancien champion du monde de boxe, surnommé Champ
Jesse Scott : Jonah, le copain noir de Dinkie
Irene Rich : Linda Carlton, la mère de Dinkie
Hale Hamilton : Tony, le mari de Linda
Marcia Mae Jones : Mary Lou Carlton, fille de Linda et de Tony, donc demi-soeur de Dinkie


Champ (Andy Purcell) vit seul avec son fils (qui doit avoir dans les neuf ans). C'est un ancien champion du monde de boxe poids lourds. La mère de Dinkie, Linda, les a quittés, lui et Dink, juste après la naissance de l'enfant. Champ boit, dilapide au jeu son peu d'argent. On comprend qu'il a perdu son titre parce qu'il buvait déjà. La boxe semble devoir rester un lointain souvenir pour lui.
Par hasard, Linda se retrouve sur le chemin du père et du fils. Elle et Tony, son mari, demandent à Champ de leur confier le gamin : ils ont de l'argent, ils l'enverront à l'école etc. Champ refuse d'abord, puis finit par accepter. Dinkie s'échappe du train dans lequel il voyage avec Linda, Tony et leur fille, Mary Lou (demi-soeur de Dinkie). Il rejoint Champ. Ils vivent de nouveau ensemble.
Champ reprend l'entraînement afin de remonter sur le ring. Contre toute attente, il bat un boxeur beaucoup plus jeune que lui. Mais, le combat à peine terminé, il s'écroule et meurt (il a reçu trop de coups pour son âge). En larmes, Dinkie est consolé par sa mère. Nul doute qu'il vivra désormais avec elle.






1932


The bird of paradise (L'oiseau de paradis)


Bird of paradise (Oiseau de paradis)
With (Avec) :
Dolores del Rio - Joel Mc Crea
and (et)
John Halliday
Richard "Skeets" Gallagher
Bert Roach
Creighton Chaney
Wade Boteler
Arnold Gray
Reginald Simpson
Napoleon Pukui
Agostino Borgato
Sofia Ortega
Suggested by the Play by (D'après la pièce de) Richard Walton Tully
Screen Play by (Scénario) : Wells Root, Wanda Tuchock, Leonard Praskins
Music by (Musique) : Max Steiner
Art Director (Directeur artistique) : Carroll Clark
Recorded by Clem Portman
Film Editor (Montage) : Archie F. Marshek
Photographic Effects by (Effets spéciaux photo) : Lloyd Knechtel
Photographed by (Directeurs de la photographie ?) : Clyde De Vinna, Edward Cronjager, Lucien Andriot
Recorded by RCA Photophone System (Enregistré par Système RCA Photophone)
Passed by National Board of Review (Film visé par le Bureau National d'Enregistrement)

Après le film, apparaît "Radio Pictures
Reg. US. Pat. OFF
The End (Fin)"
The Cast of Characters (Distribution) :
Luana ... Dolores Del Rio
Johnny ... Joel McCrea
Mac ... John Halliday
Steve ... Richard "Skeets" Gallagher
Hector ... Bert Roach
Thornton ... Creighton Chaney
Skipper Johnson ... Wade Boteler
Walker ... Arnold Gray
O'Fallon ... Reginald Simpson
The King ... Napoleon Pukui
Medicine Man ... Agostino Borgato
Mahumahu ... Sofia Ortega


Il s'agirait d'un Européen qui, au 19e siècle, à Hawaï, s'éprendrait d'une Hawaïenne.





Une affiche du film Cynara
1933


Cynara

Avec :
Kay Francis : Clemency Warlock
Ronald Colman : Jim Warlock


Nous préférons ne pas mettre de résumé pour ce film que nous n'avons pas vu.




Affiche du film Stranger's return

Stranger's return (Le retour de l'étranger)

Avec :
Miriam Hopkins : Louise Starrr
Franchot Tone : Guy Crane
Lionel Barrymore


L'histoire serait celle d'une femme qui retournerait dans la ferme de son grand-père après avoir quitté son époux.

Affiche du film Notre pain quotidien
1934


Our daily bread (Notre pain quotidien)

Avec :
Karen Morley : Mary Sims
Tom Keene : John Sims
Barbara Pepper : Sally


Pendant la crise économique des années 30, des paysans s'organisent en communauté.




b1935


The wedding night (Nuit de noces)

Avec :
[Gary Cooper
: Tony Barrett
Anna Sten : Manya Novak
Ralph Bellamy : Fredrik Sobieski
Walter Brennan : Bill Jenkins


Il s'agirait d'un écrivain qui rédigerait un livre d'après la vie d'une fermière.



So red the rose

Avec :
Margaret Sullavan : Valette Bedford
Walter Connolly : Malcolm Bedford
Randolph Scott : Duncan Bedford
Janet Beecher : Sally Bedford
Harry Ellerbe : Edward Bedford
Robert Cummings : George Pendleton


L'action se situerait pendant la guerre de Sécession, aux Etats-Unis.



1936


The Texas rangers (La légion des damnés)

Avec :
Fred Mac Murray : Jim Hawkins


Il s'agirait d'un western. Deux anciens bandits, désormais membres des Texas rangers, auraient pour mission d'arrêter leur ancien complice. ]b


Affiche du film Stella Dallas, dont il existe aussi une version muette, signée Henry King
b1937


Stella Dallas

Avec :
[Barbara Stanwyck
: Stella Martin, surnommée Stella Dallas
John Boles : Stephen Dallas
Barbara O'Neil : Helen Morrison Dallas
Tim Holt : Richard Dick Grosvenor III


Il s'agirait d'une ambitieuse qui épouserait un homme riche, puis se retrouverait seule avec sa fille.]b



Une affiche espagnole du film The citadel

b[1938


The citadel (La citadelle)
Metro Goldwyn Mayer
A King Vidor Production (Une production King Vidor)
Produced by (produit par) Victor Saville
Art direction (direction artistique) : Lazare Meerson et Alfred Junge
Avec :
Robert Donat : le docteur Andrew Manson
Rosalind Russell : Christine Barlow, l'institutrice qui épouse le docteur Manson
Ralph Richardson : Denny
Basil Gill : le docteur Page
Dilys Davis : la femme du docteur Page
Rex Harrison : le docteur Rennie Lawford


Le jeune docteur Andrew Manson se rend au pays de Galles, région de mines, pour y être l'assistant du vieux Page. En fait, il doit tout assumer car Page est très malade, alité, impotent. Sa femme est une avare : à table, elle se sert de copieuses assiettes et ne donne presque rien à manger à Manson.
Celui-ci fait la connaissance d'un certain Denny, apothicaire semble-t-il, pas méchant mais alcoolique. Denny révèle que sévit une épidémie de typhoïde, sans que personne ne soit au courant. La maladie est propagée par l'eau, car les canalisations sont fissurées. Prévenir les autorités ne servirait à rien, elles ne bougeraient pas. Le seul moyen serait de dynamiter les canalisations, afin que les autorités soient obligées de les remplacer. Manson prend cette proposition comme une folie.
Un soir, il est appelé pour un accouchement chez un couple plus très jeune dont c'est la dernière chance d'avoir un enfant. Manson tape sur les fesses du nouveau-né. Aucune réaction. Le petit est considéré comme mort. Pourtant, Manson ne se résout pas à cet échec : il parvient à (r)animer le bébé. Il a alors l'impression d'être enfin un vrai docteur et dit quelque chose comme : I'm a doctor (Je suis vraiment médecin). Tout heureux, il se rend chez Denny et se déclare prêt à dynamiter les canalisations. Les deux hommes se saoulent et vont effectivement les faire exploser. Après quoi, de nouvelles canalisations sont installées.
Un jour, la femme de Page fait un scandale parce qu'elle a appris que le couple dont Manson a sauvé le bébé, a donné à Manson un peu d'argent. Elle hurle que cet argent appartient à Page et que Manson est un voleur. Manson éclate et lui balance ses quatre vérités : Il se tape tout le travail, rapporte telle somme annuelle aux Page, qui ne lui reversent presque rien; et en plus, il est à peine nourri. Il démissionne.
Il obtient une place de médecin dans une sorte de mutuelle de mineurs : mais à la condition d'être marié. Il demande alors en mariage Chris, l'institutrice sur laquelle il avait des vues. Elle accepte.
En poste, Manson bouleverse les habitudes : il refuse ainsi de délivrer un arrêt maladie à un mineur bien portant qui fainéantise et passe son temps à boire. Surtout, il découvre que plusieurs mineurs présentent les mêmes symptômes respiratoires. Il en envoie à l'hôpital de la mutuelle pour examens. Mais le médecin chef, sous la tutelle duquel il travaille, lui fait comprendre qu'il faut laisser tomber et se conformer aux habitudes : les arrêts de travail, qu'il les signe. Quant à cette toux inquiétante, elle a toujours existé (sous-entendu : on n'y peut rien et il ne faut pas s'en occuper). Manson comptait utiliser les moyens de l'hôpital pour mener des recherches sur l'origine des symptômes. Cet espoir étant déçu, il aménage un laboratoire chez lui. Avec sa femme, il y effectue ses analyses et aboutit à la conclusion que les mineurs ont une tuberculose d'origine professionnelle; donc, due à leur métier, et non au climat de la région. Hélas, il se heurte à l'obscurantisme des mineurs eux-mêmes. Beaucoup refusent désormais de se faire soigner par lui.
Un jour, plusieurs d'entre eux détruisent son laboratoire et libèrent les animaux qui y étaient utilisés (sans vivisection). Le comité qui dirige la mutuelle, prie alors Manson d'arrêter ses recherches. Il refuse et démissionne.
Lui et Chris s'installent à Londres. Ils n'ont pas de clients et sombrent vers une semi-misère. Ils sont même obligés de vendre le microscope que Denny avait offert à Manson pour son mariage.
Un soir, alors qu'ils dînent dans un modeste restaurant italien où ils vont parfois, Manson est appelé auprès d'une "malade" : une jeune hystérique riche. Il la raccompagne chez elle. Lorsqu'il prend l'ascenseur pour partir, il se retrouve nez à nez avec Rennie Lawford, un ancien camarade d'université, médecin aussi. Ce médecin l'introduit dans son milieu : des praticiens corrompus qui s'enrichissent grâce à leurs clients huppés, qu'ils dupent, leur faisant croire qu'ils sont malades pour leur soutirer un maximum d'argent. Ils les hospitalisent pour rien et opèrent quand cela n'est pas nécessaire. La moindre pseudo-consultation, le moindre examen totalement inutile sont grassement payés.
Le temps a passé. Manson a été gangrené par ce milieu. Il gagne maintenant très bien sa vie, en "magouillant" avec les autres. Il ne pense plus qu'à l'argent. Il trompe Chris (avec l'hystérique auprès de laquelle il avait été appelé). Chris est malheureuse : elle aimait l'ancien Manson, avec lequel le nouveau n'a pas grande ressemblance. Elle essaie de le ramener sur le bon chemin, mais il ne veut rien entendre.
Un jour, ils reçoivent la visite de Denny. Chris tient à ce qu'ils l'emmènent dans ce restaurant italien où ils allaient quand ils étaient pauvres, mais qu'ils n'ont plus revu depuis qu'ils baignent dans l'opulence. Denny et d'autres scientifiques ont monté un projet : une clinique avec tout le matériel moderne pour les gens modestes, qui versent des cotisations. Il propose à Manson d'en être. Manson prend cela avec mépris. Du coup, Denny, qui ne buvait plus depuis plusieurs mois, demande une bouteille de whisky.
La propriétaire du restaurant parle à Manson de sa fille, gravement malade (les poumons). Elle lui fait comprendre qu'elle aurait espéré qu'il s'intéressât au cas de la fillette. Devenu férocement égoïste, Manson écoute à peine ce qu'elle lui raconte et l'évacue par quelque chose comme : Elle s'en remettra.
Plus tard, rentrant chez eux, Chris et Andrew trouvent Denny ivre devant chez eux. Denny lance à Andrew à peu près ceci : Je me suis soûlé pour t'avouer ce que je n'aurais pas osé t'avouer en étant sobre : ça fait mal quand un ancien copain a rejoint le camp des mauvais. Là-dessus, Denny s'en va. Dans la rue, il est renversé par un véhicule. Manson le fait hospitaliser dans la clinique de luxe de ses amis corrompus. L'un d'eux, un chirurgien, opère Denny. Celui-ci meurt. Après l'opération, Manson lui dit à peu près : "C'est un meurtre. Vous l'avez tué. Vous êtes totalement incompétent. C'était une opération facile, que vous auriez dû réussir sans problème" .
Ces événements agissent sur Manson tel un choc. Il est comme rappelé à lui. Il va voir la restauratrice italienne et lui propose de s'occuper de sa fille. Ils lui rendent visite à l'hôpital. Manson l'en retire, malgré les protestations du médecin de l'institution. Il la fait hospitaliser dans la clinique d'un Américain, reconnu en Amérique mais qui n'a pas de diplômes et pratique une opération innovante. La gamine subit cette opération et est sauvée. Pourtant, Manson est poursuivi par une sorte de conseil de l'ordre pour avoir enlevé une patiente d'un hôpital reconnu et l'avoir livrée à un non-diplômé. La dernière scène est la comparution de Manson devant ce conseil de l'ordre. Manson défend l'Américain, que les membres du conseil traitent de charlatan. Il argue notamment de ce qu'en son temps, Pasteur fut aussi contesté. Il rappelle que les médecins sont là pour sauver les vies, que c'est ce qu'ils ont fait avec la fillette. Il clame que, dans sa vie, il a commis des erreurs (allusion à son association avec les corrompus de la clinique de luxe), mais que ce qu'il a accompli en l'occurrence (confier la fillette à l'Américain) n'en est pas une, au contraire. Les dernières images nous le montrent quittant la salle du conseil, au bras de Chris. On ignore ce que décidera le conseil. Mais on comprend qu'Andrew Manson s'est enfin retrouvé et qu'il continuera la lutte, avec son épouse. ]b




Affiche du film Comrade X
1940


Comrade X

Avec :
Hedy Lamarr : Golubka

Clark Gable : Mac Kinley


Il s'agirait d'un journaliste américain qui ferait sortir d'URSS une jeune femme.

Une affiche espagnole de Comrade X

Affiche du film Le grand passage
Northwest passage (Le grand passage)

Avec :
Spencer Tracy : Robert Rogers
Robert Young : Langdon Towne
Ruth Hussey : Elizabeth Browne
Walter Brennan : Hunk Marriner


Il s'agirait d'un western.

Affiche du film Le grand passage

Une affiche française de H.M. Pulham, Esq.

1941


H.M. Pulham, Esq.

Avec :
Hedy Lamarr : Marvin Myles Ransome
Ruth Hussey : Cordelia Motford Pulham
Robert Young : Harry Moulton Pulham
Van Heflin : Bill King
Charles Coburn : John Pulham


Il s'agirait d'un homme qui remettrait sa vie en question.




Une affiche espagnole de H.M. Pulham, Esq


1944


An american romance (Romance américaine)

Metro Goldwyn Mayer presents King Vidor's production (Metro Goldwyn Mayer présente une production King Vidor)

Avec :
Brian Donlevy : Steve Dankos, le nouvel immigré
Ann Richards : Anna, l'institutrice


Un homme, venu d'Europe de l'Est semble-t-il, débarque sur le sol américain. Ce nouvel immigrant s'installe chez un parent dans une ville lointaine, où il travaille comme mineur. Il noue une idylle avec une institutrice. Mais il décide de partir dans une autre région pour exercer un nouveau métier. Car il a de l'ambition. Quelque temps après, l'institutrice le rejoint. Ils vivent ensemble et ont un enfant.
Nous ne sommes pas allé jusqu'au bout, tant cette niaiserie nous a paru pénible.



Affiche du film Duel au soleil

1947


Duel in the sun (Duel au soleil)

Avec :
Jennifer Jones : Pearl Chavez
Joseph Cotten : Jesse Mac Canles
Gregory Peck : Lew Mac Canles, frère de Jesse
Lilian Gish : Laura Belle Mac Canles
Lionel Barrymore : le sénateur Mac Canles
Herbert Marshall : Scott Chavez


Western. Une jeune femme épouse un homme bon, mais se sent irrésistiblement attirée par son frère, un pervers.


Observations : le film est signé Vidor, mais, en fait, de nombreux réalisateurs auraient participé, dont Josef von Sternberg (1894/1969).




1948


On our merry way (La folle enquête)


Il s'agirait de trois histoires illustrant le thème de l'enfant qui a changé la vie d'un adulte.



1949


Beyond the forest (La garce)

Warner Bros
Musique : Max Steiner

Avec :

Bette Davis : Rosa Moline, femme du docteur Lewis Moline
Joseph Cotten : le docteur Lewis Moline
David Brian : Neil Latimer, l'amant de Rosa
Minor Watson : Moose
Ruth Roman : Carol, la fille de Moose
Dona Drake : Jenny, la domestique indienne des Moline


Rosa est mariée à Lewis, médecin. Ils habitent Loyalton, une petite ville dans la région de Chicago. Rosa n'aime pas Lewis. Elle rêve d'une vie de luxe, qu'il ne peut lui offrir. Elle le trompe avec Latimer, riche homme d'affaires de Chicago, qui vient parfois dans le coin. Rosa voudrait que Latimer l'épouse, mais il s'y refuse. N'y tenant plus, elle part à Chicago. Latimer ne répond même pas à ses coups de téléphone et s'arrange pour ne pas la voir lorsqu'elle se présente à son bureau. Il finit pourtant par l'appeler et lui fixe un rendez-vous. Las ! C'est pour lui apprendre qu'il va se marier avec une autre. Rosa retourne chez son époux.
Le temps a passé. Rosa est enceinte. Elle semble s'être résignée à sa vie tranquille de provinciale. Mais Latimer surgit à l'improviste. Il déclare à Rosa qu'au bout du compte, il veut l'épouser. Ils conviennent de gagner Mexico pour s'y marier vite. Un ami de Lewis, Moose, les surprend. Il dit à Rosa à peu près ceci : "Qu'arrivera-t-il quand Latimer apprendra votre grossesse ? Si vous ne la lui révélez pas, je le ferai" . Rosa décide alors de supprimer Moose. Lors d'une chasse, elle l'abat, faisant croire à un accident. L'enquête conclut d'ailleurs à un homicide involontaire. Cependant, cette affaire refroidit Latimer : il prévient Rosa que leur départ, maintenant, paraîtrait suspect, et qu'il faut le reporter.
Rosa désire à présent se débarrasser de son bébé. Un jour, elle se jette sur une pente, pour le tuer. Elle y réussit. Mais, en même temps, elle s'est rendue malade. Elle doit rester alitée, avec la fièvre. Un soir, délirant, elle trouve la force de se lever, de s'habiller, de se maquiller. Tenant à peine debout, elle se dirige vers la gare afin d'y prendre le train pour Chicago. Et c'est devant ce train qu'elle s'écroule, morte.


Fiche du film La garce à venir.



Affiche du film Le rebelle
The foutainhead (Le rebelle)

Avec :
Gary Cooper : l'architecte Howard Roark
Patricia Neal : Dominique


Un architecte aux conceptions innovantes, se heurte au conformisme.

L'histoire serait inspirée de la vie du célèbre
Frank Lloyd Wright


1951


Lightning strikes twice

Avec :
Ruth Roman : Shelley Carnes
Richard Todd : Richard Trevelyan
Mercedes Mac Cambridge : Liza Mac Stringer


Il s'agirait d'un homme condamné à tort pour le meurtre de son épouse.





1952


Japanese war bride

Il s'agirait d'un GI qui retournerait chez lui avec sa fiancée, une Japonaise.




1953


Ruby gentry (La furie du désir)

Avec :
Jennifer Jones : Ruby Gentry
Charlton Heston : Boake Tackman
Karl Malden : Jim Gentry


Histoire d'une passion entre une femme et un homme volcaniques.




1955



Man without a star (L'homme qui n'a pas d'étoile)

Avec :
Kirk Douglas : Dempsey Rae
Claire Trevor : Idonee
Jeanne Crain : Reed Bowman
Richard Boone : Steve Miles


Western dont nous mettrons bientôt la fiche en ligne.



Une affiche française du film Guerre et paix

1956


War and peace (Guerre et paix)

Avec :
Audrey Hepburn : Natasha Rostov
Henry Fonda : Pierre Bezukhov
Mel Ferrer : Prince Andreï Bolkonsky
Vittorio Gassman : Anatole
Herbert Lom : Napoléon


D'après l'oeuvre de
Tolstoï , un film que nous n'avons pas vu.


Une affiche espagnole de Guerre et paix


1959


Solomon and Sheba (Salomon et la reine de Saba)

Avec :
Gina Lollobrigida : Sheba
Yul Brynner : Solomon
George Sanders : Adonijah


Fiche du film Salomon et la reine de Saba bientôt en ligne.



1966


Truth and illusion, an introduction to metaphysics


Film qui durerait à peu près 25 minutes.




1980


Metaphor : King Vidor meets with Andrew Wyeth

Il s'agirait d'un documentaire sur la peinture.




Deux films auxquels King Vidor a participé



King Vidor serait l'un des nombreux cinéastes à avoir participé à la réalisation du film Wizard of Oz (Le magicien d'Oz), signé par Victor Fleming.


Par ailleurs, King Vidor aurait écrit l'histoire racontée par le film :

When it rains, it pours
USA. 1916. A peu près 13 minutes. Production Vitagraph

Il s'agirait d'une femme qui promènerait son chien et se retrouverait sous la pluie.









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Image du film Bus stop (1956) de Joshua Logan


Eclairages est, à notre connaissance, le seul support à répertorier un aussi grand nombre de sites consacrés au septième art, qui plus est classés par thèmes, continents, pays, ordre alphabétique.

La page consacrée aux acteurs dont les noms vont de A à M, a été mise à jour le 12 mai 2021.









La banque Nemo, un film d'une brûlante actualité



Réalisé vers 1934, l'opus de Marguerite Viel retrace l'ascension sociale d'un arriviste qui ne recule devant aucune manoeuvre pour parvenir au sommet.

Ce n'est peut-être pas un chef-d'oeuvre, mais il est au moins une scène qu'il faut voir, aujourd'hui en 2013, tant elle paraît d'actualité : le conseil des ministres (notre extrait). A l'époque, cette scène, qui montre ces messieurs sous leur jour véritable, aurait d'ailleurs été censurée, coupée.

Certains prétendront que nous sommes dans la caricature : au contraire, il nous paraît que nous sommes encore au-dessous de la réalité, de notre réalité.

Toute ressemblance avec des personnages et des faits existant aujourd'hui constitue, sans doute, une coïncidence ...

Il n'empêche que l'on croirait entendre parler d'affaires actuelles, récentes, quand, par exemple, le président du Conseil rappelle au ministre des colonies qu'il a concédé des terrains à l'affairiste alors que ses subordonnés le lui avaient déconseillé; ou lorsque la question est posée de savoir comment le banquier véreux peut être en possession de documents qui auraient dû rester entre les mains du même ministre ...

Frappants échos encore avec la situation actuelle quand on rappelle au président du Conseil qu'il a plaidé pour le banquier il y a six mois ...

Aura-t-on la cruauté de remarquer aussi combien est ressemblant ce personnage d'imbécile qui tient à son poste parce qu'il est ministre pour la première fois, et depuis si peu de temps, alors qu'il était député depuis quinze ans ...

Oui, tout cela ressemble horriblement à ce qu'aujourd'hui, nous vivons en pire ...







Quand Kurosawa fait appel à Ravel



Le récit de la femme violentée dans 羅生門 (Rashomon) est accompagné d'une partition inspirée du célèbre Boléro.

Démonstration en images et en musique avec l'extrait du film et le final de l'opus ravélien.













29 de nos 801 extraits de films

Répertoire des films noirs américains



Eclairages met en ligne un répertoire des films noirs américains, classés par compagnie cinématographique et par ordre alphabétique.

Pour chaque film, le générique, le résumé, des photogrammes et un ou plusieurs extraits.

Le répertoire sera progressivement enrichi.












Columbia


International Pictures


Metro Goldwyn Mayer (MGM)


Paramount


RKO


Twentieth Century Fox


Universal


Warner Bros