Tobis présente un film de Continental Films Paris
Jean Devaivre aurait été assistant réalisateur sur ce film
Scénario : Jean-Paul Le Chanois
Musique : Roger Dumas
Wide Range
Western Electric Système sonore
Prises de vues : Armand Thirard
Décors : André Andrejew
Pierre Fresnay est le peintre Roland Brissot
Josseline Gaël est Irène
Noël Roquevert est le restaurateur
Guillaume de Sax est Gibelin
Palau est le diable
Pierre Larquey est l'ange
Gabriello est le dîneur mécontent au restaurant
Antoine Balpêtré est le propriétaire de l'hôtel
Rexiane est l'épouse du propriétaire de l'hôtel
André Varennes est le colonel
Georges Chamarat est Duval, l'un des clients de l'hôtel
Jean Davy est le mousquetaire
Georges Douking est le voleur
Jean Despeaux est le boxeur
Garzoni est le jongleur
Gabrielle Fontan est la chiromancienne
Louis Salou est un employé du casino
Robert Vattier est l'un des clients de l'hôtel
André Bacqué est le moine Maximus Léo
Jacques Roussel est le critique d'art
Gabrielle Dorziat est l'une des joueuses au casino
René Blancard
Un soir, dans l'hôtel de l'abbaye, en montagne, surgit un nouveau client bien étrange, qui n'a plus de main gauche.
Obsédé par un coffret, qu'il ne lâche pas, il paraît paniqué à l'idée d'être suivi par un petit homme habillé de noir, que personne, du reste, n'a vu.
Voici que d'inquiétants phénomènes se produisent : des policiers arrivent et demandent si l'on n'a pas aperçu tel individu qu'ils poursuivent; la lumière est coupée; plusieurs résidents de l'hôtel affirment avoir senti une présence dans l'obscurité; le coffret de l'étranger a disparu.
Le nouveau client finit par raconter sa curieuse aventure, que nous montre un flash-back ...
Roland Brissot est un peintre raté.
Il fait la connaissance d'une vendeuse, Irène.
Un jour qu'ils sont ensemble au restaurant, Irène lui balance ses quatre vérités, lui dit qu'il ne fera jamais rien, et s'en va.
Le patron du restaurant flaire en Brissot une proie. Il lui propose un marché : une main gauche vivante contre un sou; selon le restaurateur, cette main donnera à Brissot le talent, ainsi que les succès artistiques et féminins. L'homme veut absolument se défaire de cette main qu'il prétend si bénéfique, sachant que, s'il la garde, il sera maudit.
Un autre individu, surnommé L'ange, met en garde Brissot, lui conseillant de ne surtout pas acquérir la main.
Mais, Brissot finit par céder à la tentation. Au moment où il acquiert l'organe, le restaurateur, lui, perd sa main gauche.
Le lendemain matin, Irène découvre chez Brissot des toiles qui n'y étaient pas la veille et que l'artiste est censé avoir peintes pendant la nuit, ce dont il ne se souvient absolument pas, les tableaux étant d'ailleurs signés Maximus Leo. Irène porte les oeuvres chez un marchand, qui est subjugué.
Un an après, Brissot, dont les tableaux sont signés Maximus Leo, est un peintre connu, admiré, auquel on consacre une exposition à succès, et qui a gagné beaucoup d'argent.
Il vit avec Irène.
Pourtant, il n'est pas heureux. En effet, sous l'apparence d'un petit bonhomme habillé en noir, le diable réclame maintenant à Brissot ce qu'il prétend être son dû : l'âme du peintre, sur laquelle le démon affirme avoir droit de possession en échange du succès qu'il a donné à Brissot. Si ce dernier refuse de livrer son âme, il doit rendre la main tout en payant : un sou le premier jour, deux sous le deuxième jour, quatre sous le troisième jour, le prix doublant toutes les vingt-quatre heures. Bien évidemment, une fois la main rendue, Brissot redeviendra un raté.
Brissot paie et se débarrasse ainsi de la main, mais, aussitôt, Irène devient désagréable à son égard. Comprenant qu'il est déjà en train de tout perdre, Brissot reprend la main.
Toutefois, au bout d'un certain temps, il décide, cette fois fermement, de s'en défaire. Malheureusement, le prix est maintenant beaucoup plus élevé. Brissot éprouve toutes les difficultés pour trouver l'argent, d'autant que le diable, qui veut absolument l'âme de Brissot, triche. C'est ainsi qu'il va jusqu'à assassiner Irène, qui, bien que séparée d'avec Brissot, leurs rapports étant devenus mauvais, se proposait de lui fournir la somme dont il avait besoin.
Un soir, Brissot tombe sur l'ange. Celui-ci lui conseille d'aller jouer dans un certain casino, dans le sud de la France.
Brissot y va, joue, gagne d'abord, puis perd tout. Le diable, qui rôde par là, est peut-être responsable de cette débâcle.
Rentré à son hôtel, Brissot y rencontre plusieurs personnages, dont le restaurateur qui lui a cédé la main. Tous amputés de leur main gauche, ils ont tous été possesseurs de la main magique, et ils racontent comment ils l'ont acquise. Ils accusent également le diable d'avoir triché, car la main ne lui appartenait pas, mais était celle d'un moine, nommé ... Maximus Leo. Ce dernier apparaît et narre son histoire : Dieu l'avait doté d'une main gauche merveilleuse, que le diable voulait lui acheter. Le moine a toujours refusé ce marché, mais, une fois qu'il fut mort, le diable profana son tombeau pour lui couper sa main. Le diable a donc vendu un organe qu'il avait volé et sur lequel il n'avait aucun droit. Le pacte conclu par chacun des acheteurs de la main, n'avait donc aucune valeur. Le diable n'a par conséquent aucun droit sur leur âme.
La main est rendue à Maximus Leo. Aussitôt, Brissot perd sa main gauche. Les personnages disparaissent, ainsi que Maximus Leo, dont il ne reste que la main gauche desséchée, que le peintre ramasse ...
Nous voici revenus au présent. Brissot veut trouver la tombe de Maximus Leo, qui se trouve dans les parages, pour rendre la main à la dépouille du moine. Brissot aperçoit le diable dehors et se précipite à sa poursuite, les deux êtres se bagarrent dans des ruines, Brissot tombe. Les résidents de l'hôtel accourent : Brissot est mort; le coffret, vide, est près de son corps, lequel se trouve juste à côté du tombeau de Maximus Leo.
Pierre Fresnay est le peintre Roland Brissot
Un autre film avec Pierre Fresnay, Palau et Georges Douking :
La charrette fantôme (1939) de Julien Duvivier
Un autre film avec Pierre Fresnay et Robert Vattier :
Marius (1931) d'Alexandre Korda
Un autre film avec Pierre Fresnay et dont le titre fait allusion au diable, sur des prises de vues d'Armand Thirard :
La fille du diable (1946) de Henry Decoin
La charrette fantôme (1939) de Julien Duvivier
Un autre film avec Pierre Fresnay et Robert Vattier :
Marius (1931) d'Alexandre Korda
Un autre film avec Pierre Fresnay et dont le titre fait allusion au diable, sur des prises de vues d'Armand Thirard :
La fille du diable (1946) de Henry Decoin
Josseline Gaël est Irène
Noël Roquevert est le restaurateur
Un autre film auquel ont collaboré Noël Roquevert, Pierre Fresnay, Pierre Larquey, Gabriello, Jean Despeaux, Balpêtré, Armand Thirard, René Blancard, André Varennes, André Andrejew :
L'assassin habite au 21 (1942) de Clouzot
Un autre film Tobis et Continental auquel ont collaboré Noël Roquevert, Pierre Fresnay, Pierre Larquey, Balpétré, Palau, André Andrejew :
Le corbeau (1943) de Clouzot
L'assassin habite au 21 (1942) de Clouzot
Un autre film Tobis et Continental auquel ont collaboré Noël Roquevert, Pierre Fresnay, Pierre Larquey, Balpétré, Palau, André Andrejew :
Le corbeau (1943) de Clouzot
Palau est le diable
Un film de Jean Devaivre, sur une adaptation de Le Chanois, avec Palau (et peut-être Rexiane) :
La dame d'onze heures (1948)
La dame d'onze heures (1948)
Gabrielle Fontan est la chiromancienne
Un autre film Continental/Tobis de Maurice Tourneur avec Georges Chamarat, Guillaume de Sax et Gabrielle Fontan, sur des prises de vues d'Armand Thirard :
Péchés de jeunesse (1941)
Péchés de jeunesse (1941)

Un autre film de la Tobis et de la Continental réalisé par Maurice Tourneur et auquel ont collaboré Jean-Paul Le Chanois, Roger Dumas et Gabriello :
Cécile est morte (1944)
Un autre film avec Jean Davy :
Le mystère Saint-Val (1945) de René Le Hénaff
Un autre film fantastique avec Louis Salou et Gabrielle Dorziat :
Le loup des Malveneur (1943) de Guillaume Radot
Filmographie de Pierre Fresnay