Adolphe Osso présente
une production de Marcel L'Herbier
Ingénieur du son : Archimbaud
Procédé RCA Photophone
Prises de vues : Burel
Assistant technique : Toporkoff
Décors : Jaquelux, d'après les maquettes de Lazare Meerson et André Barsacq
Assistants de Marcel L'Herbier : Georges Lampin et Suzanne Vial
Montage sonore : Jacques Manuel et Marguerite Beaugé
Ce film est tiré de l'œuvre célèbre de Gaston Leroux
Films Osso
Huguette Duflos est Mathilde Stangerson
Kissa Kouprine est Marie, la camériste de Mathilde
Maxime Desjardins est le professeur Stangerson, père de Mathilde
Marcel Vibert est Larsan
Edmond van Daële est Darzac
Pierre Juvenet est le juge
Charles Redgie est le garde-chasse
Henri Kerny est l'intendant
Léon Bélières est Sinclair
Roland Toutain est Rouletabille
L'action se situe dans la France contemporaine du film.
Mathilde Stangerson vit dans un château avec son père, le professeur Stangerson.
Elle doit se marier bientôt avec un certain Darzac.
Une nuit, elle est agressée dans sa chambre. On l'entend crier, on parvient finalement à pénétrer dans la chambre, mais, chose incroyable, l'agresseur est introuvable. On ne s'explique pas comment il a pu s'échapper, car il n'a pu le faire par aucune des deux seules issues : la porte et la fenêtre.
Mathilde ne peut pas témoigner car elle est dans un état sérieux qui nécessite des soins.
Sur place, l'enquête est dirigée par le policier Larsan, considéré comme le plus fin limier du pays, et qui soupçonne fortement Darzac, au point qu'il finit par le faire incarcérer après que le suspect eut avoué.
Le tout jeune reporter Rouletabille enquête aussi au château, où l'a rejoint son patron, Sinclair, directeur du journal L'époque.
Rouletabille ne croit pas à la culpabilité de Darzac. Convaincu que l'agresseur de Mathilde Stangerson va revenir, il organise un guet-apens : lui et son patron veilleront et prendront le criminel sur le fait. Malheureusement, il semble que quelqu'un se soit arrangé pour que Larsan et Rouletabille boivent un soporifique avec leur vin. Endormi, Rouletabille réagit avec retard et le piège ne fonctionne donc pas correctement. Un intrus réussit à s'introduire dans la chambre de Mathilde, on entend celle-ci appeler au secours, on court après on ne sait qui dans les couloirs, et l'on finit par apercevoir un homme, sur lequel on tire.
L'homme est mort, mais on réalise qu'il n'a rien à voir avec l'agression dont a été victime Mathilde : en fait, c'est le garde-chasse, amant de Marie, une domestique de Mathilde; il a vu l'agresseur, qui l'a poignardé mortellement, et ce ne sont pas les coups de revolver qui l'ont tué.
On apprend que Darzac s'était évadé de prison quelques heures avant que Mathilde ne fût agressée.
Darzac passe en procès. Mathilde affirme qu'il n'est pas son agresseur, mais se refuse à en dire plus. Il semble qu'elle cache un lourd secret.
Rouletabille intervient. C'est le moment pour lui de révéler toute la vérité (notre extrait).
Il explique en particulier comment, le premier soir, le criminel a pu s'échapper alors que toutes les issues de la chambre étaient gardées et closes.
Puis, il affirme que l'homme qui a attaqué Mathilde, n'est autre que … Ballmeyer, un très célèbre bandit. On lui rétorque que Ballmeyer est mort. Rouletabille clame alors que Ballmeyer est bien vivant, et qu'il se cache sous l'identité de …
L'individu que Rouletabille accuse, avoue : oui, il est bien Ballmeyer; oui, c'est bien lui qui a agressé Mathilde et tué le garde-chasse. Et, ajoute-t-il, il l'a fait parce que, là-bas, en Amérique … Le criminel meurt avant d'avoir parlé, car, se voyant démasqué, il a avalé un poison foudroyant.
Rouletabille révèle à Sinclair le secret de Mathilde : en Amérique, elle avait épousé Ballmeyer.
Sinclair se réjouit que toute cette affaire soit enfin réglée. Rouletabille alors le détrompe : un mystère demeure, le parfum de la dame en noir …
Huguette Duflos est Mathilde Stangerson
Roland Toutain est Rouletabille
Marcel Vibert est Larsan

Edmond van Daële est Darzac

Kissa Kouprine est Marie
La suite du Mystère de la chambre jaune :
Le parfum de la dame en noir (1931) de Marcel L'Herbier
Des films qui présentent certaines ressemblances avec Le mystère de la chambre jaune :
The kennel murder case (Le mystère de la chambre close, 1933) de Michael Curtiz
Fantômas (1932) de Paul Féjos
Un autre film dont Archimbaud a dirigé le son :
Rendez-vous de Juillet (1949) de Jacques Becker
Un autre film auquel a collaboré Toporkoff :
Le chien jaune (1932) de Jean Tarride
Retour à nos observations sur le fondu au noir