Un film de la firme UFA distribué par Paramount
Réalisation : Fritz Lang
Scénario : Thea von Harbou, d'après son propre roman
Décors et direction artistique : Otto Hunte, Erich Kettelhut, Karl Vollbrecht
Opérateurs et image : Karl Freund et Günther Rittau
Musique : Gottfried Huppertz
Sculpteur : Walter Schultze-Mittendorf
Slatan Dudow aurait été assistant réalisateur
Brigitte Helm est Maria et le robot humanoïde
Gustav Fröhlich est Freder, fils de Joh Fredersen
Alfred Abel est Joh Fredersen, père de Freder
Rudolf Klein-Rogge est Rotwang, l'inventeur
Fritz Rasp est l'homme qui espionne pour Joh Fredersen
Theodor Loos est Josaphat, l'employé que Joh Fredersen licencie
Erwin Biswanger est l'ouvrier numéro 11811
Heinrich George est Grot
L'action se déroule dans la mégalopole de Metropolis, dont le maître est Joh Fredersen.
Les ouvriers travaillent et vivent sous terre, cependant que les privilégiés mènent une existence paradisiaque en surface.
Un jour, Maria, une jeune fille pure, amène des enfants dans un jardin magnifique où s'amusent de jeunes nantis, parmi lesquels Freder, le fils de Joh Fredersen.
Frappé par cette apparition, Freder part visiter les lieux souterrains où triment les ouvriers. Il découvre alors la réalité de leur sinistre existence. Il s'ouvre de son émotion à son père, qui, implacable, répond que ces gens sont simplement à leur place.
Freder prend la place d'un ouvrier qui s'échine sur une machine, le numéro 11811; tous deux échangent leurs vêtements et leurs existences.
Joh rend visite à l'inventeur Rotwang.
On comprend alors que tous deux ont aimé la même femme, Hel, la mère, aujourd'hui décédée, de Freder.
Joh montre à Rotwang des plans que certains ouvriers transportent avec eux depuis quelque temps. Rotwang lui apprend qu'il s'agit des plans de très anciennes catacombes. Il l'y emmène. Dissimulés, ils y voient alors Maria prêcher l'amour et la non-violence aux ouvriers que leur sort excède.
A l'issue de la réunion, Maria dit à Freder, lequel assistait à la réunion habillé en travailleur, qu'il est le coeur qui opérera la médiation entre le cerveau (les dirigeants) et les mains (les ouvriers). Les deux jeunes gens sont tombés amoureux.
Joh demande à Rotwang de donner le visage de Maria au robot humanoïde dont ledit Rotwang a presque achevé la fabrication; Joh veut que les travailleurs perdent leur foi en Maria et que la discorde s'installe entre eux.
Rotwang enlève Maria. Il se sert d'elle afin de donner son apparence à son robot humanoïde, maintenant achevé, et qui est la réplique exacte de la jeune fille (notre extrait).
La fausse Maria, que personne - hormis Rotwang et Joh - ne sait être un robot humanoïde, sème le chaos dans Metropolis, incitant à la débauche et au meurtre, et poussant les ouvriers à la violence.
Joh a décidé de laisser faire, donnant même l'ordre de ne pas empêcher les ouvriers d'agir, quoi qu'il advienne; il pense qu'il sortira grand vainqueur de cette politique du pire.
La fausse Maria exhorte les travailleurs à détruire les machines, dont la machine centrale.
Cela provoque des inondations gigantesques.
La vraie Maria a pu s'enfuir de chez Rotwang, à la faveur d'une bagarre entre l'inventeur et Joh.
Elle aide Freder à sauver les enfants de la noyade.
Cependant, voyant que leurs sabotages menacent maintenant leurs propres enfants, les ouvriers se retournent contre la fausse Maria. Ils veulent la brûler comme sorcière. Ils la placent sur un bûcher. Le feu fait apparaître le squelette mécanique du robot.
A ce moment, on aperçoit la vraie Maria poursuivie par Rotwang sur les hauteurs de la cathédrale. Freder monte pour porter secours à la jeune femme. Il se bagarre contre Rotwang, qui tombe du haut du toit.
La paix est revenue.
Freder officie effectivement comme le médiateur entre le cerveau et les mains : il rapproche Joh et le représentant des ouvriers, qui se serrent la main.

Brigitte Helm est Maria ...
... et le robot humanoïde également prénommé Maria
Gustav Fröhlich est Freder
Rudolf Klein-Rogge est Rotwang
Un autre film muet de Fritz Lang avec Rudolf Klein-Rogge et Fritz Rasp, sur un scénario de Thea von Harbou :
Spione (Les espions, 1928)
Un autre film de Fritz Lang avec Rudolf Klein-Rogge, sur un scénario de Thea von Harbou :
Kämpfende Herzen (Coeurs en lutte, 1921)
Spione (Les espions, 1928)
Un autre film de Fritz Lang avec Rudolf Klein-Rogge, sur un scénario de Thea von Harbou :
Kämpfende Herzen (Coeurs en lutte, 1921)
Alfred Abel est Joh Fredersen, père de Freder
Theodor Loos est Josaphat
Heinrich George est Grot
Fritz Rasp est l'homme qui espionne pour Joh Fredersen
Un autre film muet de Fritz Lang avec Fritz Rasp, sur un scénario de Thea von Harbou :
Frau Im Mond (La femme sur la Lune, 1929)
Autres photogrammes du film Metropolis (1927) de Fritz Lang
Document d'époque sur Metropolis (1927) de Fritz Lang
Filmographie de Brigitte Helm
Filmographie de Gottfried Huppertz
Filmographie de Fritz Lang
D'autres films de Fritz Lang :
Les Nibelungen
M (M le maudit)
The big heat (Règlement-de-comptes, 1953) : le début
The big heat (Règlement-de-comptes, 1953) : la fin
Hangmen also die ! (Les bourreaux meurent aussi, 1943)
Un autre film de science-fiction avec des robots, qui s'inspire en partie de Metropolis :
Blade runner (1982) de Ridley Scott
Un autre film américain de science-fiction avec un robot :
The Terminator (Terminator, 1984) de James Cameron
Un autre film de science-fiction qui s'inspire de Metropolis :
Star Wars : Episode I – The Phantom Menace (Star Wars, épisode I : La Menace fantôme, 1999) de George Lucas
Un film muet dans lequel se trouve aussi une cité nommée Metropolis :
Protéa (1913) de Victorin Jasset