Universal International
Mark Hellinger Productions, Inc.
The killers, d'Ernest Hemingway
Scénario : Anthony Veiller, d'après une histoire d'Ernest Hemingway
Directeur de la photographie : Woody Bredell
Montage : Arthur Hilton
Direction artistique : Jack Otterson et Martin Obzina
Décors : Russell A. Gausman et E.R. Robinson
Special photography : D.S. Horsley
Ingénieur du son : Bernard B. Brown
Technicien : William Hedgcock
Assistant réalisateur : Melville Shyer
Musique : Miklos Rozsa
Chanson The more I know of love :
Musique : Miklos Rozsa
Paroles : Jack Brooks
Western Electric Recording
Edmond O'Brien est Jim Riordan, l'agent de la compagnie d'assurances
Burt Lancaster est le Suédois, alias Ole Anderson
Albert Dekker est Colfax, le gangster
Ava Gardner est Kitty Collins, qui s'avèrera être l'épouse de Colfax
Phil Brown est Nick Adams, collègue du Suédois au garage
Queenie Smith est Mary Ellen Queenie Daugherty (surnommée Reinette dans la version française), qui empêche le Suédois de se jeter par la fenêtre
Ann Staunton est Stella, la secrétaire de la compagnie d'assurances
Bill Walker est Sam, le cuisinier noir au début du film
Charles McGraw est Al, l'un des deux tueurs à gages
William Conrad est Max, l'autre tueur à gages
Jack Lambert est Dum-Dum, l'un des cambrioleurs qui opèrent avec Colfax
Virginia Christine est Lilly Lubinsky
Sam Levene est le policier Lubinsky, le policier que frappe le Suédois
Vince Barnett est Charleston, compagnon de cellule du Suédois
Charles D. Brown est l'entraîneur du Suédois
Donald MacBride est Kenyon
Le producteur Mark Hellinger figurerait dans le film
L'action commence à Brentwood, petit patelin aux Etats-Unis, à l'époque contemporaine du film.
Deux tueurs à gages entrent dans un restaurant et annoncent leur intention de tuer un certain Anderson, dit Le Suédois.
Nick Adams, qui travaille avec le Suédois dans un garage, court prévenir l'homme chez lui.
Le Suédois reçoit la nouvelle avec fatalisme et ne cherche pas à s'enfuir.
Les tueurs arrivent et le liquident.
Le Suédois a laissé une police d'assurance au nom d'une certaine Mary Ellen.
Un employé de la compagnie d'assurances, Jim Riordan, décide d'enquêter.
Il rencontre plusieurs personnes qui ont connu ou côtoyé le Suédois. Chacune expose un pan de la vie de ce dernier, ce qui donne lieu, à chaque fois, à un flash-back.
L'ensemble de ces flash-back permet de reconstituer toute l'histoire.
Nick raconte d'abord que, quelque temps avant, un automobiliste est venu faire le plein au garage, à la suite de quoi le Suédois est rentré chez lui, invoquant la fatigue. Il semble que les deux hommes se connaissaient peut-être.
Riordan rencontre ensuite Marie Ellen, la dame qui bénéficie de la police d'assurance.
Elle travaillait comme femme de chambre dans un hôtel où logeait le Suédois, quelques années avant. Un soir, elle le trouva dans sa chambre, désespéré, répétant qu'une femme l'avait quitté. Il avait même voulu se jeter par la fenêtre.
Des renseignements glanés par la secrétaire de la compagnie d'assurances, Stella, permettent d'apprendre que le Suédois était d'abord boxeur, mais qu'ensuite, il fit de la prison.
C'est au tour de Lubinsky, policier qui arrêta le Suédois, de parler.
La carrière du Suédois prend fin sur une amère défaite, alors que son poing droit est trop abîmé pour qu'il puisse continuer la boxe.
La femme de Lubinsky, Lilly, qui connaissait aussi le Suédois, dont elle était amoureuse, précise que, quelque temps après avoir abandonné la boxe, le Suédois l'emmena à une soirée.
Là, le Suédois est visiblement tombé sous le charme d'une jeune femme, Kitty Collins.
Lubinsky ajoute que, quelque temps après la réception décrite par Lili, le Suédois a semblé intégré au groupe d'un gangster, un certain Colfax.
Le Suédois paraît alors gagner fort correctement sa vie.
Un soir, dans un restaurant, Lubinsky s'apprête à arrêter Kitty Collins pour le vol d'un bijou qu'elle porte. Le Suédois s'accuse et frappe Lubinsky. Il se sacrifie ainsi délibérément pour Kitty Collins, faisant de la prison à sa place.
Trois années de prison, que Kitty le laisse purger à sa place, sans faire quoi que ce soit pour lui, trois années au cours desquelles elle n'écrit pas une seule fois au Suédois, comme le rapporte maintenant Charleston, qui partageait la cellule de l'ancien boxeur.
Charleston raconte qu'après sa libération, le Suédois a retrouvé la bande à Colfax et qu'il est retombé sous la coupe de Kitty. Il a alors accepté de participer à un cambriolage proposé par Colfax.
Riordan finit par retrouver Colfax et Kitty.
Celle-ci raconte qu'après le cambriolage, elle est allée trouver le Suédois pour lui dire que les autres membres de la bande voulaient ne pas lui donner sa part du butin et étaient en train de se le partager.
Le Suédois est allé surprendre ses complices et a raflé tout le magot pour lui-même ... et Kitty, avec laquelle il pensait vivre. Mais, Kitty est partie deux jours après, avec tout l'argent. C'est ce départ qui a provoqué la tentative de suicide à laquelle a assisté Ellen.
Mais, tout n'a pas été dit à Riordan. Ce n'est que lors d'une ultime confrontation, tragique, que toute la vérité sera dévoilée ...
Edmond O'Brien est Jim Riordan
Burt Lancaster est le Suédois
Ava Gardner est Kitty Collins
Ava Gardner et Burt Lancaster
Albert Dekker est Colfax
Sam Levene est le policier Lubinsky
Sam Levene et Virginia Christine
Virginia Christine et Burt Lancaster
Jack Lambert est Dum-Dum
Un autre film avec Jack Lambert, qui s'inspire beaucoup des Tueurs :
The Enforcer (La femme à abattre, 1951) de Bretaigne Windust
The Enforcer (La femme à abattre, 1951) de Bretaigne Windust
A gauche : Charles McGraw et William Conrad
William Conrad est Max
Un autre film avec William Conrad et Burt Lancaster :
Sorry, wrong number (Raccrochez, c'est une erreur, 1948) d'Anatole Litvak
Sorry, wrong number (Raccrochez, c'est une erreur, 1948) d'Anatole Litvak
Queenie Smith est Mary Ellen Queenie Daugherty
Un autre film noir de Robert Siodmak :
The dark mirror (Double énigme, 1946)
Un film qui présente des ressemblances avec The killers :
Vertigo (Sueurs froides, 1958) d'Alfred Hitchcock
Un autre film auquel a contribué Mark Hellinger :
They drive by night (Une femme dangereuse, 1940) de Raoul Walsh
Un autre film dont Woody Bredell a signé la photographie :
Dial M for murder (Le crime était presque parfait, 1954) d'Alfred Hitchcock
Un autre film auquel ont collaboré Jack Otterson, Martin Obzina, Russell A. Gausman, E.R. Robinson, Bernard B. Brown et Melville Shyer :
Dressed to kill (La clef, 1946) de Roy William Neill
Un autre film auquel ont collaboré Bernard B. Brown, William Hedgcock, Russell A. Gausman, E.R. Robinson et Melville Shyer :
The house of fear (La maison de la peur, 1945) de Roy William Neill
Un autre film auquel a collaboré Martin Obzina :
Pursuit to Algiers (Mission à Alger, 1945) de Roy William Neill
D'autres films dont Miklos Rozsa a signé la musique :
Spellbound (La maison du docteur Edwardes, 1945) d'Alfred Hitchcock
Double indemnity (Assurance sur la mort, 1944) de Billy Wilder
Observations sur les génériques des films de cinéma
Observations sur le flash-back dans les films de cinéma