Le récit de la femme violentée dans 羅生門 (Rashomon) est accompagné d'une partition inspirée du célèbre Boléro.
Démonstration en images et en musique avec l'extrait du film et le final de l'opus ravélien.
Version originale en japonais, sous-titres en français.
Le Boléro est interprété par l'Orchestre symphonique de Boston avec Seiji Ozawa à sa tête. Cliquer sur la pièce jointe.
Le Boléro est interprété par l'Orchestre symphonique de Boston avec Seiji Ozawa à sa tête. Cliquer sur la pièce jointe.
Machiko Kyo est la femme violée
Masayuki Mori est son compagnon
Minoru Chiaki est le moine
Toshiro Mifune est le bandit/violeur
Machiko Kyo est la femme violée
Masayuki Mori est son mari
Toshiro Mifune est le bandit qui agresse le couple
Minoru Chiaki est le moine
Takashi Shimura est le bûcheron
Noriko Honma est la chamane
Daisuke Kato est le policier
Un film Daiei
Producteurs : Minoru Jingo et Masaichi Nagata
Musique : Fumio Hayasaka
Montage : Akira Kurosawa
Scénario : Akira Kurosawa et Shinobu Hashimoto, d'après une histoire de Ryunosuke Akutagawa
Directeur de la photographie : Kazuo Miyagawa
Décors : Takashi Matsuyama et H. Motsumoto
L'action se déroule dans le Japon ancien.
Un homme et son épouse ont été agressés, l'homme ayant même été tué.
Au tribunal, les protagonistes sont appelés à témoigner.
Chacun donne une version différente de celles des autres.
C'est d'abord Tajomaru, l'agresseur, qui livre sa version.
Il sommeille dans une forêt quand le couple passe.
Il ressent immédiatement du désir pour la femme et décide de l'enlever.
Il fait croire au mari qu'il a trouvé des objets de valeur et les a enterrés plus loin. Il propose de les lui vendre. Il incite le mari à le suivre jusqu'à la prétendue cachette. Là, il le ligote, mais n'a pas l'intention de l'occire.
Il va chercher la femme, lui fait croire que son époux a été blessé, la mène jusqu'à l'endroit où il l'a ligoté et, là, elle découvre la vérité.
Il la viole.
Après leur relation, la femme lui dit qu'elle ne pourra pas vivre humiliée vis-à-vis de deux hommes et que l'un d'eux doit mourir.
Tajomaru libère le mari et tous deux se battent.
Tajomaru prend le dessus et tue l'époux.
C'est maintenant l'épouse qui livre son récit (notre extrait).
Après l'avoir violée, Tajomaru s'enfuit.
Elle libère son mari.
Celui-ci la regarde fixement, avec mépris, sans rien dire.
Elle finit par s'évanouir et, au réveil, elle trouve son mari mort, sa propre dague à elle plantée dans le corps.
Elle erre et pense à se suicider.
On fait maintenant parler … l'époux décédé, qui est censé s'exprimer par la voix d'une chamane.
Après l'avoir violée, Tajomaru dit à la femme qu'il l'aime et qu'il veut vivre avec elle.
Elle accepte et va jusqu'à lui demander de tuer son mari.
Tajomaru refuse et libère l'époux.
Ce dernier se suicide.
C'est maintenant au bûcheron qui a prétendu avoir simplement découvert le corps et prévenu la police, de donner sa version.
En réalité, il est arrivé sur les lieux alors que l'époux était encore vivant et que le drame se jouait.
Tajomaru demande à la femme de vivre avec lui.
La femme libère son époux et dit qu'elle appartiendra à celui des deux hommes qui survivra.
Mais, son mari ne veut plus d'elle et ne veut pas se battre pour elle.
Tajomaru non plus ne veut plus d'elle.
Elle parvient cependant à pousser les deux hommes à l'affrontement. Un affrontement dont Tajomaru sort vainqueur, et l'époux … mort.
Un autre film de Kurosawa :
Entre le ciel et l'enfer (1963)
Un autre film dont Kazuo Miyagawa a signé la photographie :
祇園囃子 (Les musiciens de Gion, 1953) de 溝口 健二 (Kenji Mizoguchi)
Un autre film japonais :
Harakiri (1962) de Masaki Kobayashi